This paper by the British archaeologist Andrew Lawler was presented at the conference "Digging in the crisis" which took place in Rome on March 14 of this year.
Source of the paper : http://www.academia.edu/3784422/Bosnia_and_Herzegovina_Cultural_Heritage_on_the_Brink
This paper will highlight numerous problems faced by the entire cultural heritage sector in Bosnia and Herzegovina, with a particular focus on archaeology, in recent years.
These problems stem from a number of causes ; unemployment, a lack of training, governmental apathy and a prioritizing of development over cultural heritage, amongst other issues. Such problems culminated, in October 2012, with the closure of several key National cultural institutions, including the National Museum.
Furthermore, the country’s complex legal structure lends itself to confusion : both the Federation and each of the ten Cantons into which it is divided have their own Ministries of Culture, and some have developed their own cultural protection laws, which can, at times, contradict those of the Federation. It is unclear which set of laws takes precedent.
Alongside these difficulties is the major problem of ‘pseudo-archaeology’. Several years ago, a self-styled ‘amateur archaeologist’ claimed to have discovered pyramids within the country. The knock-on effects of this to the archaeological profession have been disastrous, and some of these outcomes will be detailed.
Andrew Lawler is also the author of the report on Bosnian archaeologists published by the transnational projet "Discovering the Archaeologists of Europe". Both papers give a very interesting insight into the state of Bosnian archaeology.
Cet article de l’archéologue britannique Andrew Lawler a été présenté à la conférence "Digging in the crisis" ("Creuser sous la crise") qui s’est tenue à Rome le 14 mars 2013.
Cet article souligne les nombreux problèmes auxquels le secteur tout entier du patrimoine doit faire face en Bosnie-Herzégovine ces dernières années, tout en mettant l’accent sur l’archéologie.
Ces problèmes viennent d’un grand nombre de causes : entre autres chômage, formation insuffisante, apathie gouvernementale, priorité donnée au développement par rapport au patrimoine culturel. Ces difficultés ont atteint un niveau inégalié en octobre 2012 avec la fermeture de plusieurs institutions culturelles essentielles, y compris du Musée National.
De plus, la structure juridique complexe du pays est propice à la confusion : tant la Fédération que chacun des dix Cantons qui la composent ont leur propre Ministère de la Culture, et certains Cantons ont leurs propres lois pour la protection du patrimoine culturel, lois qui sont parfois en contradiction avec celles de la Fédération sans qu’on sache toujours lesquelles doivent l’emporter.
A côté de ces difficultés existe également le problème majeur de la "pseudo-archéologie". Un "archéologue amateur" auto-proclamé a prétendu il y a quelques années avoir découvert des pyramides dans le pays, entraînant des répercussions désastreuses sur la profession dont quelques unes seront détaillées ici.
Andrew Lawler est également l’auteur du rapport sur les archéologues professionnels de Bosnie-Herzégovine publié dans le cadre du projet transnational "Discovering the Archaeologists of Europe" ("A la découverte des archéologues d’Europe"). Ces deux textes permettent un aperçu très intéressant de l’état de l’archéologie bosnienne.