Jamais deux sans trois !
Article mis en ligne le 14 juin 2017

par Irna

Je ne pensais pas revenir sur les menaces de poursuites judiciaires émanant de M. Thierry Jamin évoquées dans cet article, mais M. Jamin persiste en m’envoyant une DERNIÈRE MISE EN DEMEURE AVANT POURSUITES (en majuscules dans le mail) :

Deux petites précisions sur des éléments de ce courrier :

 J’ai effectivement publié dans un de mes articles un extrait d’une correspondance qui ne m’était pas adressée mais que le destinataire avait fait circuler dans un cercle privé, sur le fait que M. Jamin n’était titulaire d’aucun diplôme de l’Université de Toulouse contrairement à ce qu’il laissait parfois entendre ; je n’ai publié cet extrait que sur mon site, et n’ai rien à voir avec le fait que d’autres personnes aient pu avoir connaissance de cette correspondance et la publier ailleurs. Cette publication était une erreur de ma part, dans la mesure où les diplômes, aussi curieux que cela paraisse, font partie des « éléments à prendre en compte au titre de la vie privée », et j’ai présenté mes excuses à M. Jamin sur ce point (et retiré bien sûr ledit extrait). Libre à lui de me poursuivre sur ce point, j’assumerai mon erreur - mais j’aimerais être une petite souris dans le bureau du Président de l’Université de Toulouse lorsqu’il prendra connaissance du courrier de M. Jamin !

 Quant à mon « aveu » d’un dessein « de rédiger un pamphlet à [son] égard », je ne peux que supposer qu’il s’agit de cette conversation sur ma page Facebook :

Une compilation de lettres de menaces manquerait singulièrement d’intérêt, et n’a bien sûr jamais été dans mes intentions...

Coïncidence curieuse - ou peut-être parce qu’il souhaitait m’aider à alimenter ce livre putatif récapitulant les lettres de menaces reçues depuis que je tiens ce blog - j’ai reçu moins de 48 heures plus tard une nouvelle lettre de MISE EN DEMEURE, émanant cette fois de Deïmian, qui semble découvrir avec 6 mois de retard que cet article est gravement diffamatoire (article qu’il avait pourtant commenté dès le lendemain de sa publication sans s’émouvoir particulièrement d’une quelconque diffamation, même s’il est évident qu’il ne lui avait pas fait vraiment plaisir) !

Le lecteur attentif ne manquera pas de relever de nombreuses ressemblances entre la lettre de Deïmian et celles de M. Jamin (ci-dessus et ici) ; similitude qui va jusqu’à reproduire la même faute sur mon nom, INRA au lieu de IRNA, dans les noms des fichiers :

Sans vouloir tomber dans une certaine forme de complotisme, cette ressemblance n’est peut-être pas due au hasard ; Deïmian s’enorgueillit en effet du titre d’« Ambassadeur de l’Alien Project en France » :

et l’on peut supposer une certaine concertation dans cette offensive contre mes écrits.

Je ne me donnerai plus la peine de répondre à ce genre de courrier : ces deux personnes - comme toutes celles citées dans mes articles - disposent d’un droit de réponse (droit de réponse dont Deïmian a d’ailleurs largement usé) et je suis toujours prête à corriger ou rectifier les erreurs factuelles que j’aurais pu commettre. Mais leur refus de m’indiquer les éléments supposément diffamatoires qu’ils souhaitent me voir retirer de mes articles et l’imprécision de leurs accusations montrent que leur but n’est autre que d’essayer de me faire supprimer la totalité de mes critiques de leurs activités, ce qui est bien évidemment hors de question. Je n’ai plus rien à dire à des gens qui confondent critique et diffamation, et qui cherchent à utiliser les lois protégeant la vie privée ou le droit d’auteur pour empêcher toute analyse et critique de leurs activités publiques. Ils ne valent pas mieux, ce faisant, qu’un certain Aventurier porté à la mythomanie, et feraient d’ailleurs bien, comme lui, de consulter un vrai avocat (sans parler d’un Bescherelle !), tant leurs « mises en demeure » sont risibles. Je ne les salue pas.