Tout commence par un message posté le 26 juin en début d’après-midi sur la page Facebook de l’EPR (European Pyramid Research), page dédiée aux aventures bosniennes de Dominique Jongbloed :

Le message ci-dessus disparaît quelques heures plus tard de la page de l’EPR, non sans que j’aie le temps de poster moi-même sur Facebook un commentaire un peu ironique sur son petit côté « procès stalinien » et plaignant le « maillon faible » supposé.
« L’espion » n’est pas nommé, mais je vais vite avoir une petite idée de son identité supposée. Le soir même, par une coïncidence extraordinaire, je reçois en effet ce mail :
Mais qui est donc cet ami que je suis censée avoir rencontré à Visoko ? L’auteur supposé du mail est assez facile à identifier, le pseudo de son adresse email étant le même que celui de son profil Facebook : il s’agit d’un membre de l’expédition EPR2. Je contacte donc cette personne sur Facebook, qui m’affirme qu’elle n’a jamais envoyé ce message. Pire, cette personne me dit avoir elle-même reçu à peu près au même moment un message, de la même teneur, censé émaner de moi (et utilisant une adresse jetable type yopmail).
Je ne sais pas ce qu’il faut le plus admirer : la malhonnêteté du procédé consistant à usurper l’identité de personnes pour essayer de leur tendre un piège ; ou l’incroyable stupidité, digne des Pieds nickelés, de la tentative...