« Une langue et de fait le langage, ce ne sont pas juste des mots. C’est une culture, une tradition, une unification autour d’une communauté, d’une Histoire qui a elle-même créé une communauté. C’est de tout ça que découle une langue ». Noam Chomsky
Le film de divertissement à caractère bonimenteur La Révélation des Pyramides 2 l’équateur penché l’enquête continue, prétend lui le contraire en bon documenteur. Son auteur, Jacques Grimault, qui en est à la fois le réalisateur, nous démontre avec seulement 26 lettres, 10 chiffres et une belle ligne droite inclinée que la vérité est autre pour ainsi dire d’ailleurs.
Partisan de l’hermétisme où le symbole et son interprétation prévaut sur l’analyse et la codification [1], Monsieur Grimault se contente de comparer des unités ou des ensembles de manières isolées dans ce qu’il croit être de la linguistique.
Cet homme à l’esprit confus qui se veut savant voit dans son approche très personnelle et fantaisiste de la linguistique, une synthèse qu’il appelle philosophie des sciences. Un fourre-tout fruit de sa pensée qui associe hermétisme, métrologie, mathématiques et autres….
Cela donne une théorie linguistique unique [2] qu’on peut suivre à la trace et dans le temps et qui a la particularité de nous faire voyager car elle nous balade de l’île de Pâques à Angkor Wat en passant bien sûr par Gizeh et ses pyramides, centre des terres émergées !
Ce présent article est un « Retour de Catapulte » destiné au Sieur J-C Grimault qui nous a donné comme défi lors de la diffusion restreinte de son film LRDP2 dans sa version espagnole, de lui soumettre un travail construit et détaillé.
A l’ALDHHAA nos différentes publications sont classées selon le champ lexical associé à la pierre, vu que les pseudo-historiens et archéologues (PHA) sont les êtres les plus adorateurs de cailloux après les minéralogistes et les géologues.
Ci-dessous les propos de Jacques Grimault sur le fil Facebook de l’ALDHHAA avant qu’il ne soit bloqué le 15 Janvier 2024 par l’administrateur de la page : « Qu’attendez-vous pour entrer et suivre votre définition ci-dessus ? Ce ne sont qu’articles auto-référencés par la Trollitude et harcèlements délirants de vice et de perversité contre des cibles plus honnêtes que vous ne l’avez jamais été vous-même. Serez-vous sérieux un jour, et ferez un véritable travail de critique étayé, et non vos actions de Trolls. »
N’ayant ni trolls, ni lutins, ni farfadets, ni aucune sorte de ma (fantômes) au sein des membres de l’ALDHHAA, je ne vois pas trop à quoi le Grand Homme fait référence, mais ayant saisi qu’il souhaitait une réponse la voici.
De l’Art de l’Alpha et du Bêta : ou lettre au Grand Jacques
Alphabet et groupement graphique & contact culturel
Qu’est-ce qu’un alphabet ? Voici la définition qu’en donne le dictionnaire Larousse de linguistique :
Alphabet : On donne le nom d’alphabet à tout ensemble de signes (disposés dans un ordre conventionnel) utilisé par une écriture alphabétique pour noter des phonèmes ou des suites de phonèmes.
L’Alphabet n’est pas le seul groupement graphique, il existe également l’alphasyllabaire, le syllabaire, et les écritures phonèmo-sémantiques. Ces groupements sont classés par nombre croissant de signes, d’une vingtaine à la trentaine pour les alphabets, de la quarantaine à la centaine pour les alphasyllabaires, de plus de la cinquantaine pour les syllabaires, et de plusieurs milliers pour les écritures phonèmo-sémantiques.
Tout groupement graphique sert à identifier et répertorier les lettres* (*glyphes, graphes, signes), sa fonction principale est de matérialiser les phonèmes inhérents à une langue. Limitant ainsi d’une manière raisonnable et raisonné le phonème à la graphie. Cela permet une cohérence de l’oralité et de l’écrit et sert à bannir les barbarismes et autres bizarreries. Avant la grammaire « le groupement » pose donc l’empreinte culturelle et matérielle d’une civilisation.
L’alphabet phénicien (voir annexe 03) qui est le système d’écriture alphabétique le plus ancien, s’est formé autour de l’identification de phonèmes associés à un terme courant. Ainsi
= A, alef, pour le bœuf
= B, beth, pour la maison
= C, gimel, pour le chameau. Etc. etc.
Le cas d’un isolat est extrêmement rare en linguistique. De par la guerre, le commerce, les voyages et la diplomatie, l’homme a été de différentes manières en contact avec son semblable.
Ce qui va nous amener à présenter le concept Musien du contact culturel : de Paul Mus 1902-1969 linguiste, archéologue et historien français naturalisé américain, professeur de la chaire Chine-Vietnam à Yale, Chercheur à L’École Française d’Extrême Orient (EFEO), professeur au Collège de France et à L’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO). Et ça ce n’est pas un CV bidon cher Jacques. Paul Mus décrit une sociologie de l’Histoire, de l’Art et de l’Archéologie, autour d’un contact culturel constitué de cinq modes : l’enrichissement, l’assimilation, la mutation, le rejet, et le remplacement. Ce contact s’opère d’une civilisation A à une civilisation B en prenant soit : un, plusieurs voire la totalité des modes énumérés précédemment.
Le contact culturel est donc un jeu d’influence, s’articulant sur base Input-Output (Entrant-Sortant). Toute nature d’influence aura une représentation qui s’inscrira forcement dans un ou plusieurs domaines suivants : la linguistique, l’architecture, les arts, les rites et lois, et la nourriture.
Le concept Musien va nous aider à poser les différents termes de linguistique qui opèrent dans l’action du contact culturel : l’échange, la variation, l’emprunt, l’apport opportun ou inopportun
L’échange : entrée d’un mot par moyen commercial et/ou diplomatique. En français on retrouve davantage de mots issus du monde turco-persan (tambour, pantalon…) qu’en anglais, espagnol ou allemand. Ceci est dû aux accords passés entre Louis XIV et Suleyman Aga. Outre le commerce et la politique, on retrouvera des influences « turques » dans l’habillement de l’époque (eh oui la mode déjà) ainsi que dans les arts, dont la pièce de théâtre de Molière Le Bourgeois Gentilhomme et son Grand Mamamouchi. L’échange peut même se faire d’une œuvre de fiction à la réalité. Le mot chauvin, vient du personnage Nicolas Chauvin, soldat de la Grande Armée doté d’un caractère hautement patriotique issu de la pièce de théâtre d’Eugène Scribe, Le Soldat Laboureur (1821).
La variation : Il y en a deux la petite variation et la grande variation. Il s’agit de la variation d’une diphtongue, ou de consonne initiale et finale au sein d’un mot. L’impact du français normand sur l’anglais est le meilleur cas historique représentatif de la petite variation. Bœuf a donné beef, couronne crown etc. etc. La petite variation impacte uniquement sur des mots isolés mais ne peut prétendre à une codification de sa variante.
La grande variation en revanche concerne plusieurs langues (au minimum 4), qui s’inscrivent dans la même ère civilisationnelle et culturelle. C’est une construction qui se fait sur le temps long (à peu près un millénaire) mais qui démontre l’influence du contact culturel évoqué précédemment.
L’emprunt : Reprise copiée-collée, ou avec une légère différence phonémique, d’un terme d’une langue. Avant que l’anglais avec parking, smoking et autres… soit le champion absolu de l’emprunt, le français en était le plus grand représentant. Coup-de grâce, coup-d’état, sont encore aujourd’hui ses plus beaux exemples atemporels.
Toutefois il y a une limite à l’emprunt qui s’arrête le plus souvent à la réalité culturelle de la langue de destination. En vietnamien, si les mots français : valise, fromage, et chocolat ont donné : vâ li, phô ma et sô cô la, il n’en a pas été de même pour la baguette qui est pourtant très appréciée. Il a été gardé le terme générique de pain de blé, bánh mì, vu que ba ghét signifie « les 3 détestations ».
L’apport opportun : entrée opportune remplaçant un ou plusieurs termes par cannibalisation. L’enseigne à la sirène verte vendeuse de café venu des étoiles en est le parfait exemple. En France c’est un peu plus facile car les grands panneaux de commandes sont restés dans le raisonnable. Mais aux USA au travers d’un pseudo italien d’opérette c’est totalement incompréhensible si bien qu’on décrit sur 2-3 lignes la composition dudit café. Le mot café n’est d’ailleurs pas présent sur les panneaux de commandes, et a même été retiré de l’enseigne.
L’apport inopportun : apport créé par quelque chose qui n’existe pas. Et là tenez-vous prêt Jacques (et vous aussi lecteur), car je vais vous faire part d’une Révélation. Le nem n’existe pas. C’est un apport inopportun du français. Vous me direz et alors, j’en ai mangé des tas, j’en ai vu, le restau d’en bas en vend. Tout cela est vrai, et prouve que l’impact de la révélation n’a ébranlé en aucune façon la nature du fait. Mécanisme que je démontrerai dans un prochain article. (Jacques n’a pas le monopole de cette phrase […] que je démontrerai dans mon prochain […]).
Le nem ça s’appelle un chả giò. Toutes les autres langues du monde ont traduit le truc par rouleaux (viêt rolls). Le brave restaurateur (inconnu hélas, et personne ne peut prétendre à la paternité de la révélation, pas même Jacques), qui se posait des questions sur comment il allait écrire sa carte : chả giò ça sonne mal en français, chả ça se prononce « tcha » et giò ça se prononce « yo ». Point de logique (1) impossible de donner aux braves clients un cours de viet avant de passer commande. Point de logique (2) si je laisse ça dans la carte ils vont croire que je leur donne à bouffer du chat. Point de logique (3) le chả giò étant fait d’une farce de viandes (bœuf, porc) qui s’appelle nem, allez hop je vais appeler la chose comme ça. Et voilà comment le nem est arrivé jusqu’à nous.
De l’usage de l’alphabet
Comme nous l’avons vu dans la partie précédente la fonction d’un alphabet (et d’un groupement) est de répertorier dans un ordre précis les différentes graphies. Mais dans quel but ? Une fonction n’a pas de réalité sans usage.
L’usage le plus fréquent se retrouve dans l’ordre des entrées. Aujourd’hui nous pensons forcément au dictionnaire, mais le dictionnaire n’est que la finalité d’un long processus de rangement. C’est d’abord par les textes de lois, de rites, de chroniques historiques, de livres de comptes (et contes aussi 😊), bref toute la production écrite notamment celle des fonctionnaires qui constitue les bases du bon fonctionnement d’un État.
Pour donner une définition aux mots il faut leur donner une réalité. Cette réalité se fait par l’Histoire, l’Art et l’Archéologie. Comme le dit Noam Chomsky dans la citation au tout début de cette lettre « C’est une culture, une tradition, une unification autour d’une communauté. »
L’ordre d’un alphabet (et groupement) se fait à partir de la morphologie d’une langue. Si dans la majorité des dictionnaires (bilingues) par convention on suit un ordre ABCD et cela même pour les langues ne faisant pas usage de l’alphabet romain c’est avant tout par esprit de facilité de prise en main de l’utilisateur. On peut donc avoir un ordre d’entrée du dictionnaire différent de celui du groupement original. Mais cela limite l’usage du dictionnaire, qui contient le plus souvent uniquement les termes usuels. Un dictionnaire spécialisé se fera toujours dans le classement original de son groupement.
Deuxième usage : l’alphabet de transmission
L’alphabet de transmission est d’un usage militaire, ce sont les officiers linguistes de la Kaiser Lichte Marine (la Marine Impériale Allemande, KLM) qui sont les précurseurs dans ce domaine. (voir Annexe 01) L’Allemagne garde cet avantage jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale avec l’Abwehr [3] qui était composée essentiellement d’officiers de la Kriegmarine. Afin d’identifier clairement une lettre et le mot lui faisant référence, les Allemands ont opté pour les prénoms et quelques mots adaptés.
C’est de ce modèle que va s’inspirer l’Alphabet de l’OTAN (1956). Les sonorités allemandes étant particulières, seul un germanophone natif peut avec facilité et rapidité transmettre en Anton Bruno. De plus dans le cas de l’OTAN il fallait trouver un alphabet commun aux 14 pays membres (l’Allemagne Fédérale gardant son alphabet) qui allie à la fois simplicité d’élocution, rapidité de transmission et facilité de compréhension. On obtient alors Alpha Bravo.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais un beau jour les instructeurs américains se retrouvèrent face à un os : le vietnamien. Après 2 ans d’efforts intensifs de 1959 à 1961 à former l’Armée Sud Vietnamienne à l’utilisation de 26 lettres, le constat d’échec demeurait le même. Impossible pour les Sud-Vietnamiens de prononcer correctement le moindre mot associé à une lettre. Il fallait donc créer un alphabet rien que pour eux.
Paul Mus a été l’un des contributeurs à l’élaboration de cet alphabet, c’est lui qui apporta l’idée de choisir des mots composés à doubles phonèmes identiques afin éviter les confusions. Le vietnamien étant monosyllabique et pluri tonal on peut créer près de 400 mots avec uniquement un corpus de 26. C’est le seul alphabet militaire de transmission au monde qui comprend « Ta Gueule » comme terme à transmettre (annexe 01). Et ça fallait le trouver. (Mais bon Jacques doit savoir tout ça vu qu’il a fait du viet, et qu’il est breveté de l’École de Guerre).
Troisième usage : du passage d’un dictionnaire à un autre dictionnaire
Le présent exemple concerne l’Archéologie. La France possède deux Instituts d’Archéologie, l’IFAO (l’Institut Français d’Archéologie Orientale : Égypte, Liban, Syrie, Irak…) et l’EFEO (l’École Française d’Extrême Orient : Vietnam, Cambodge, Laos, Afghanistan…). C’est sous l’impulsion d’Henri Maspero (Maspero fils), de Sylvain Lévi, d’Arnold Vissière et de Paul Pelliot qu’est entrepris à partir de 1910 un travail de linguistique appliquée à l’Archéologie. Il s’agit, à partir d’un travail d’indexation et de commentaire, de faire rentrer l’ensemble des termes liés à l’Art et à l’Archéologie des civilisations du Monde Méditerranéen aux civilisations d’Asie du Sud, du Sud-Est et de l’Est. Il s’agit à la fois d’un travail d’enrichissement et de comparaison d’un vocabulaire déjà présent. Cette approche linguistique doit par la suite se concrétiser sous une forme pratique :
• Réaliser un catalogue des différents artefacts et concepts,
• Développer un enseignement commun à l’ensemble de l’arc culturel de l’EFEO permettant aux missions archéologiques ultérieures d’acquérir terminologie et méthode en plus de l’analyse des fouilles à la « française ».
J’ai créé en annexe 02 un mini-corpus de 10 entrées qui reprend la méthode d’indexation. 3 zones sont présentes, Rome, le monde hellénistique et l’Égypte. L’apport indiqué des entrées correspond à leur placement dans les dictionnaires Français-Chữ Nôm (de Behaine, Genibrel, Bonnet). Certains mots y apparaissent pour la première fois (zones hellénistique et Égypte), alors que Rome était déjà connue dès l’Antiquité.
Je n’expliquerai pas ici le fonctionnement de ce tableau, mais la conclusion est la suivante : cela sous entend que malgré l’absence de contact culturel d’une civilisation à une autre, il est parfaitement possible de faire rentrer sous différents systèmes de graphies dans une même langue, un terme étranger tout en gardant sa sonorité d’origine ainsi que la teneur de l’information qu’il porte (et cela des siècles après).
Quatrième usage : l’usage personnel
L’usage d’un alphabet peut se faire de quelconque manière du moment que la méthode et son utilisateur sont porteurs de sens. Lorsque j’apprenais le pashto (langue majeure en Afghanistan) je m’étais construit un « alphabet lexique » qui me permettait à la fois d’assimiler et de retenir rapidement l’ensemble des graphies en initiale, médiane et finale avec un mot de la réalité afghane.
Par cette méthode je pouvais rapidement enrichir mon vocabulaire et associer les mots par thématique. Je pouvais créer des modèles d’arborescences et développer ce concept comme bon me semble. Si méticuleux et précis qu’il soit la nature de ce travail était in-exportable. Si la mécanique pouvait être reproduite par mes collègues et cela dans n’importe quelle langue, son application est quasi nulle. Pourquoi donc, car un outil fondé sur une méthode individuelle en vue d’acquérir une connaissance personnelle n’aura aucune conséquence égale sur autrui. Ça s’appelle une quête, et une quête ne peut être théorisée.
Point Bonus : des ziguiguis tu en verras.
Un alphabet ne peut pas être porteur de sens en dehors de son cadre. Si l’on peut faire des rapprochements sur le « glissement » de certaines graphies (voir annexe 03 alphabets phénicien-grec-romain), on ne peut pas calquer à valeur égale un système d’écriture sur un autre.
Même un système d’écriture comme le Chữ Nôm qui est pourtant basé sur le Chữ Han ne peut être comparé dans les deux sens. Car chaque groupement porte les caractéristiques sémantiques et morphologiques inhérentes à sa langue. Chaque langue aura alors son propre standard signifiant-signifié autour d’un sens unique commun. Comme il a été expliqué à Monsieur Krasniqi faire fondre du granite ne donne pas du granite.
Prenons le cas de l’écriture de Mohenjo-Daro et de l’île de Pâques, deux sites qui sont présents sur le bel équateur que Jacques emprunte à Jim Allison. Plusieurs pseudo-linguistes ont tenté au cours des années 1920 et 1930 de présenter ces deux écritures comme étant communes. Guillaume de Henesy [4] en est le représentant francophone. Ce dernier dans une démonstration scabreuse, affirme d’abord avec conviction et cela à plusieurs reprises sa totale ignorance du contenu qu’il est censé décrypter. Puis vient le moment de la méthode, qui a pour unique point l’observation du résultat. Les deux écritures étant forcément liées car elles se ressemblent !!!
Cette démonstration digne d’un scientifique tiré d’une série Z, est en plus une forgerie. Plusieurs « petits bonhommes » Harappan présents dans le document de Henesy sont des variantes graphiques d’une même diphtongue, il y aussi des déformations volontaires, on raccourcit ou on rajoute un élément pour le faire correspondre au Rongorongo.
L’Harappan et le Rongorongo étant tous deux non classifiés il était aisé d’apporter la confusion. Sauf que l’Harappan n’étant pas boustrophédon (qui se lit dans les deux sens), il est impossible d’avoir une concordance phonémique et sémantique d’un même signe.
La ressemblance est juste le fruit du hasard. Pour ce qui est de la correspondance et des probabilités Marc Bloch mettait en avant dans Apologie pour l’Histoire ou Métier d’Historien p.76 « Bad qui, en anglais comme en persan, veut dire « mauvais », sans que le terme anglais et le terme persan aient le moins du monde une origine commune ».
Les 20 + 1 sites de l’Équateur penché.
L’Équateur de Jacques Grimault comporte 20 sites, 3 de plus que l’équateur proposé par Jim Alison, qui reprenait celui de Francis Mazière.
Les « Bâtisseurs » dont on ne sait rien, étaient là il y a bien longtemps. Ils ont choisi leur point d’arrivée à Gizeh, milieu des terres émergées vers – 2550 BC et sont ensuite partis en voyage le long d’une belle ligne droite. Il est vrai qu’en avançant tout droit on a moins la possibilité de se perdre.
Et là je m’insurge car un site manque sur la belle ligne rouge. Un site d’une importance capitale qui valide et confirme l’approche des « Bâtisseurs » du Sieur Grimault. Il s’agit du site Cham de Po Nagar (qui se situe aujourd’hui au Vietnam près de la ville de Nha Trang).
Appliquant le bon conseil de Jacques, « faites vos recherches par vous-mêmes », je pose donc ma pierre à l’édifice. Cet ajout se révèle plus que nécessaire vis-à-vis de l’approche des chiffres et des lettres de Monsieur Grimault.
Ainsi j’intègre un alphabet romain et les chiffres arabes occidentaux qui étaient hélas absents sur la belle ligne rouge de Jacques. (Aller voir les annexes 04 et 05 des systèmes de chiffres et groupements pour vous apercevoir de la diversité) Avec certes 56 ans de retard sur la date clés de 1471 que nous aborderons peu après. Mais comme le dit Jacques je cite : « Le temps n’a pas d’emprise sur moi. » Donc pour une fois écoutons le Grand Homme et foutons-nous aussi royalement du temps.
L’important est que ça valide et avec 21 on est raccord avec le nombre des atouts du Tarot (Tarot si cher à Jacques), je détiens donc désormais l’arcane majeure. (Je laisse l’Excuse à Jacques).
Le tableau ci-dessus nous montre la diversité et l’impossibilité linguistique de relier de quelque manière que ce soit l’ensemble des langues présentes sur « l’Équateur Penché ». Point ① on observe des langues mortes et des langues vivantes. Point ② les types de groupements dessinent à eux seuls des ères culturelles distinctes, qui n’ont jamais interagi entre elles. Point ③ l’absence de traces de la langue des Bâtisseurs, on ne retrouve aucun Échange, Emprunt, Apport ou Variation. Ils sont en plus d’un niveau technologique bas, car leur présence de manière globale et prolongée sur terre n’a pas abouti à des traces matérielles et linguistiques à l’image de la sirène verte vendeuse de café des étoiles.
Comme je détiens le 21 et que Jacques a l’Excuse, voici ma Révélation. Les Viêts sont les héritiers des Bâtisseurs, vainqueurs sur ces derniers ils ont mis un terme à leur présence sur Terre et se sont réapproprié leur héritage. Un nem et une tortilla c’est la même chose, ce sont des rouleaux qui se mangent, tout comme la pyramide maya vaut l’égyptienne. A la fin de la lettre vous trouverez la preuve ultime de la chose.
Pour les Bâtisseurs partis en direction de l’Est leur périple s’arrête en 1471 lorsque les armées du Đại Việt massacrent les Cham et détruisent le Champa et sa capitale Khautara pour la renommer Nha Trang. Peut-être des Bâtisseurs subsistent-ils encore à Nha Trang ? Le Grand Jacques y a-t-il fait honneur de sa présence dans cette cité pour pouvoir le confirmer ?
Quant à ceux partis en direction de l’Ouest ils arrivent sur l’île de Pâques avant la date de 1522 année de la découverte de l’Ile par Jacob Roggeveen. On peut admettre arbitrairement qu’ayant voyagé à la même vitesse que leur comparses partis en pérégrination vers l’Est ils arrivent et repartent chez eux après avoir passé un coup de fil à la maison en 1471.
Ce délire n’est que l’application de la démonstration de Jacques qui se trouve page suivante. Qu’est-ce qu’on gagne Jacques pour avoir révélé l’identité des Bâtisseurs avant vous ? Un moai en chocolat de l’île de Pâques ?
De la Démonstration de Jacques.
Elle ne dure qu’1 minute 58 secondes (de 1.10.35 à 1.12.33), placée entre des rapports π φ et un clavier de piano.
Résumons cela avant de voir la subtilité de son approche. L’auteur donc la source de toute chose commence par une série de chiffre ❶ de 1 à 9 avec un 0 en final, tapée avec une calculette des années 70 désireuse d’avoir des piles neuves. Cette police originale des nombres conçoit que chaque nombre détient en lui la valeur en angles égale à sa somme. Donc un pour 1, neuf pour 9 et zéro pour 0.
La suite du raisonnement est linéaire et se laisse regarder sans comprendre, retourner les nombres sur 90° anti-horaire nous donne les lettres. Pour preuve 0123 nous donne OLNM, qui est changé aussitôt en LMNO pour pouvoir se glisser pile poil au beau milieu d’un alphabet romain.
❷ Puis Jacques nous explique qu’il y a un code secret caché dans l’alphabet, il y a les lettres blanches et les lettres bleues. Les lettres bleues ont la particularité d’être en symétrie avec elles-mêmes, un peu comme le miroir de l’âme. Et paf la moitié des lettres bleues s’effacent et là on voit que c’est vrai.
On repasse ensuite sur les lettres blanches, en évitant la première série composée de BCDEFG. Jacques appose un 1 sous le J. L’auteur étant la source il doit savoir ce qu’il fait.
❸ On comprend alors la logique de J=1. Chaque série de lettres blanches il y en a 5 en tout BCDEFG – JKL – N – PQRS – Z suit un ordre 123456. Grâce à ça on peut désormais écrire π autrement, car LGNSZ = 3.6141. Première Révélation : Au revoir π, bonjour LGNSZ. Après cette belle trouvaille on reséquence l’alphabet de I à Z (lettres blanches) 18 lettres, pour ensuite le joindre à un autre alphabet romain complet de 26 lettres pour obtenir 26 18.
❹ Nouveau chamboulement, un alphabet romain complet de 26 lettres, avec 4 lettres bleues, IJ-UV. En sélectionnant les deux séries de lettres blanches qui restent WXYZABCDEFGH – KLMNOPQRST cela nous donne 12 – 10. Qui est ensuite présenté sous la forme 10/12 = 5/6 . Tout ça pour revenir à π (qui retrouve son nom) et φ Deuxième Révélation Bis. (Ptet pour ça que le film s’appelle « l’enquête continue » c’est de π en π).
❺ Encore du changement, on repasse sur un alphabet romain, mais ici écrit de manière plein et délié en minuscules (Ça me rappelle la primaire et la colle Cléopâtre, ça existait déjà la colle Cléopâtre du temps de la primaire de Jacques ?). On y apprend que l’alphabet contient un code à structure remarquable que personne ne remarque. On casse l’alphabet dans tous les sens, on fait deux tas de 13 lettres pour être aussi juste que le Roi Salomon. Et là on prône que aceimnorsuvwx ce sont les « petites lettres » elles tiennent sur deux petites lignes. Alors que bdfghjklpqtyz ce sont les grandes lettres elles tiennent à la fois en dessus et en dessous des deux petites lignes médianes. De plus on peut encore faire mieux avec ces grandes lettres on les divise alors en deux groupes autour de la lettre « f » qui telle la force, le feu et la flamme alchimique crépite en unissant les 3 œuvres, si bien que bdhklt f gjpqyz, nous semble harmonieux. 6 en haut, + 6 en bas, et 13 au milieu.
Voilà la démonstration linguistique censée révolutionner, par ses révélations, la face du monde.
Avant de passer à l’analyse d’un point de vue de la Linguistique, je tiens à souligner à Jacques Grimault que dans sa démonstration, les lettres de l’alphabet peuvent être selon l’étape du développement tantôt lettres blanches tantôt lettres bleues. Phénomène dont je ne saisis pas la mécanique si je me tiens à l’approche telle qu’elle est ici exposée. Quelque chose de blanc et bleu, ce ne sont quand même pas les Schtroumpf les « Bâtisseurs » !!! Troisième Révélation ?
Analysons cela :
Bon alors comment le Sieur Grimault, a-t-il fait ? Car oui ce résultat global de cette chose provient d’une approche éparse et rachitique de définitions et de théories du langage ainsi que de l’évolution des langues. Une sorte de Grand Détournement (Oui comme le film de Michel Hazanavicius, mais bon sans la classe).
Déjà s’est-il aperçu que sa démonstration repose sur vingt étapes, comme les vingt sites de l’Équateur penché ? Hasard sans doute, car il n’exploite pas cette donnée qui au contraire, avec davantage de savoir et de méthode, viendrait conforter ses dires.
La méthode du Grand Jacques se fonde avant tout sur lui-même avec comme seuls outils sa faculté d’observation et sa capacité d’interprétation. La démonstration décrite ci avant repose sur les 3 alphabets phénicien, grec et romain, présents en annexe 03. Si l’on compare les différentes graphies phéniciennes et grecques on peut interpréter que l’agencement de certaines lettres grecques s’est fait à partir du phénicien par « rotation horaire » à 90° (A, B, D) et « effet renversé » à 180° (G, E, I, K, R). C’est ce qu’il fait en étape ❶. L’alphabet grec possédant des graphes à valeur mathématique (Γ, Δ, Λ, Π, Σ, ϒ, φ), il reprend ce raisonnement final pour le positionner en initial de sa démonstration en associant chiffres et lettres. Premier petit hic, aucun site de l’équateur penché n’utilise le système des chiffres arabes occidentaux (voir annexe 04). De plus le « zéro » n’est pas présent partout, et certains systèmes utilisent le « 10 » comme entité numérale distincte.
Deuxième petit hic, sans l’ajout du site de Po Nagar post Nam Tiến, on ne peut trouver un alphabet romain présent comme système d’écriture sur les mêmes sites du bel équateur (voir annexe 05).
Les étapes ❷,❸,❹,❺, ne font que reprendre l’ensemble de l’étape ❶ toujours dans l’idée supposée de relier des chiffres à un ordre déterminé de lettres. L’invalidation de l’étape ❶ rend de fait caduque la suite de la démonstration censée relier l’harmonie des mots à l’épaisseur du temps.
Mais ce qui est davantage intéressant dans la démonstration de Jacques Grimault c’est plus l’agencement des étapes que le mécanisme global de cette dernière. Le mécanisme est censé reprendre la théorie de la langue mère du linguiste allemand August Schleicher associé au métalangage, on peut retrouver les aspects de « classification », « d’aspects » et surtout de « grammaire » chers à Schleicher. Le message se veut simple et répétitif pour deux raisons, Jacques aime les cycles et les règles (quand c’est lui qui les fait). Mais là je suis un peu mauvaise langue car la règle qu’applique le Sieur Grimault que j’ai modélisée en pose initiale – choc – disposition – démonstratif final, reflète en fait la structuration du métalangage grammatical [5] :
① Une catégorisation des unités
② Des exemples
③ Des règles
④ Des énoncés choisis démonstratifs des règles.
Le problème est qu’un concept isolé peut uniquement démontrer qu’il ne fait que des révolutions sur lui-même. Et c’est exactement ce qu’il s’opère sur les 20 étapes. Monsieur Grimault croit que la constitution et l’agencement des étapes est porteur d’effet, sauf qu’il n’a pas conscience que les exemples qu’il donne en ② « phase choc » sont toujours annulés par les énoncés démonstratifs en ④ « phase démonstrative finale » du fait qu’ils sont constamment identiques. Il suit malheureusement un raisonnement de grammairien, où la grammaire fait abstraction de tout le reste et doit se nourrir d’un certain volume d’énoncés pour se poser en norme.
Mais que pouvons-nous retenir d’une démonstration qui ne comprend donc au final, ni corpus, ni théorie, ni concept ? Avant de pouvoir conclure en toute bonne foi, de la connerie et du néant, il serait sage d’offrir à Jacques Grimault une expérimentation de son raisonnement.
Une modélisation qui se veut être un développement en linguistique se doit d’être toujours étayée sous forme d’un corpus. Ce dernier peut être de différentes types de formes. Tableaux, formules, phrases de démonstrations…. Mais telle l’image d’une identité remarquable (a + b)² = a² + 2ab + b² tout concept doit être démontré afin de pouvoir être théorisé. La linguistique à teneur sociétale ainsi que la grammaire appliquée ne nécessitent pas une démonstration dans différentes langues.
Si l’on devait retranscrire sous la forme d’un groupement de phrases le tout constituant un petit texte la teneur de l’information selon la démonstration de l’auteur de LRDP2 l’Enquête Continue, cela pourrait donner ceci :
• ❶ J’ai mangé une pomme et elle était bonne. Cette pomme était rouge c’était une Gala (s’il n’aime pas cette variété là on dira qu’elle est verte et que c’est une Granny, la pomme ou le fruit ne change rien, on peut même prendre du durian c’est pointu comme les pyramides). Je l’ai cueillie dans l’arbre, et j’ai également rempli mon panier. Certaines pommes (4) semblaient un peu défraichies alors en rentrant chez moi je les ai mises de côté.
• ❷ Désireux de faire quelque chose de ces 4 pommes (LMNO), j’ai coupé les parties gâtées. Puis j’ai réduit (LMNO) en compote. J’ai ensuite regardé l’ensemble de mes pommes restantes et je les ai séparées en deux groupes selon la taille de coupe.
• ❸ Après avoir préparé une belle pâte brisée, je dispose ma compote, ainsi que mes différents morceaux de pomme en respectant la proportion 26/18 sur deux niveaux. Saupoudrer la partie « 26 » de cannelle pour donner une note de couleur.
• ❹ Je fais ensuite mon caramel au beurre salé, qui est fait en proportion égale 10/12 = 5/6 car associer le nombre d’or à la circonférence de ma tarte tout en respectant l’échelle des niveaux ça a de la classe. Et pi Π m’en fi φ.
• ❺ Vient ensuite le moment délicat, la cuisson, pensez à préchauffer votre four à 210°C (thermostat 7), regardez avec vigueur que l’œuvre alchimique s’opère. Au bout de 25 min retirez la pierre (non pardon la tarte). Et là d’un geste sûr, retournez vivement la tarte sur un plat. Vous pouvez ensuite rajouter des feuilles de menthe, des boules de glace à la vanille, de la chantilly et du caramel liquide pour donner à votre création l’aspect d’une dégustation prometteuse et réussie.
Donc voilà la Révélation des Pyramides se révèle être la recette de la Tarte Tatin. Voilà une occupation saine, faite de choix, de prouesse, de méthode et de précision.
La démonstration de la Tarte Tatin en mode grande classe, synthèse, du bon, du bien, du juste et du beau (pour une fois on comprend grâce à un gâteau la suite de ces mots souvent sortie de la bouche de Jacques Grimault) dépasse la simple modélisation de son auteur, démontrant de fait la nullité méthodique et la finalité limitée de son approche.
De la Linguistique
Les champs d’application en linguistique peuvent être comparés aux nombreuses spécialités qu’on exerce en Médecine. La comparaison s’arrête là.
Grand Homme par excellence le passé de Jacques Grimault est à la fois chargé et diversifié. Il affirme être : homme de lettres et de médecine, musicien, philosophe, réparateur d’instruments de musique, mathématicien, physicien, chimiste, alchimiste, linguiste et breveté de l’École de Guerre.
Cet aspect « généraliste et pluridisciplinaire » fait de lui l’illustration suprême du Pseudo-Historien-Archéologue (PHA). Chaque matière est pour lui un code sur lequel il expose son répondant au gré de la capacité d’écoute et de réception de son auditoire. Ses connaissances dans les domaines précédemment nommés étant succinctes, il change donc très facilement d’angle d’approche. Comme il aime le dire il pense en philosophe et en alchimiste. Cela ne l’empêche pas de commettre malgré cet enrubannage quelques couacs et il le sait. Maitre Jacques a tout de même l’Excuse (la carte du Tarot : lors de ma démonstration des « 21 » et du tarot, je lui avais dit que je lui laissais cette carte pour usage, voici le moment critique) d’user d’une matière qu’il croit porteuse des 5 sens mais qu’il ne maitrise absolument pas : la Linguistique.
Ainsi pour Monsieur Grimault faire de la linguistique c’est :
• Jouer sur les « sons » (il ignore la définition, le sens, et l’application du terme « phonème ») et l’essence des mots pour placer des concepts pseudo-linguistiques et pseudo-historiques. (1) Type : les Parisis démontrent la présence d’Égyptiens en Gaule, car parisis = la barque d’Isis, l’île de la Cité étant en forme de barque. (2) Île et Hill pour prouver l’existence de l’Atlantide, en affirmant que l’Angleterre (le Royaume-Uni plutôt) est une île-colline sur l’eau. ☹ (3) Pierre humide pour pyramide, pour démontrer les géopolymères et autres pierres moulées. Bah je peux vous dire que les Cao Dai avec leur minh a lê pour minaret eux ils déconnent drôlement moins que Jacques, alors qu’ils vénèrent Mickey Mouse (eh non ce n’est pas de la blague c’est vrai !!!).
• Faire de la linguistique comparative en pensant faire de la linguistique comparée. Je tiens à lui préciser que la linguistique comparative est depuis la fin des années 1940 considérée officiellement comme une pseudo-science. Son sujet faisait débat déjà depuis les années 20. Je tiens à dire qu’il trouvera en source de cette lettre, le pseudo article - Sur une Écriture Océanienne paraissant d’origine néolithique - qui démontre le rapprochement de l’écriture de Mohenjo-Daro avec l’île de Pâques, théorie qu’il aime reprendre dans ses conférences, et dont j’ai démontré la fausseté précédemment.
• Confondre les termes vernaculaire et véhiculaire pour parler de lingua franca. Quant au français mère des langues, je lui démontrerai dans mon prochain livre (non ce n’est pas une blague) que le concept de langue mère est une fantaisie.
• Faire plus de trois heures de live en deux émissions sur le thème, le langage et la structure de l’alphabet en roue libre. Sa démonstration est tellement grandiose qu’il démontre sa capacité à ne pas tenir des propos cohérents sur plus de 15s.
• Baratiner le terme sémantique à toutes les sauces. En oubliant le sens et la signification du sujet traité. C’est d’autant plus con quand on est censé connaitre la définition de sémantique.
Ce résumé non exhaustif du talent de Jacques nous permet de voir l’ensemble des connaissances et des acquis qu’il a retenus. Si Jacques Grimault a bien étudié la linguistique et s’est essayé aux langues orientales, il n’est malheureusement pas allé bien loin. S’il a eu des bouquins entre les mains, il les a peu lus, ou les a lâchés dès les premières pages.
« La philosophie des sciences », « l’épistémologie », « la transcendance heuristique », « l’ethnologie de la connaissance », « le rapport des hommes à la pierre », tous ces concepts viennent du chapitre d’introduction « La critique du rationalisme » tiré de l’ouvrage, La raison, le langage et les normes, Sylvain Auroux PUF, 1998. Il est amusant de voir qu’au-delà des premières pages, Monsieur Grimault n’a pas continué à tirer des exemples de cet ouvrage.
Le destin a voulu que Jacques et moi possédions le dictionnaire Larousse de Linguistique. C’est d’ailleurs l’ouvrage de linguistique qu’il a le plus consulté. Il a en effet picoré de ci de là quelques définitions.
Par exemple le nombre de 50 000 idéogrammes de types sinisés qu’il a donné un jour dans une de ses conférences vient de là. Hélas il n’y a pas plus de 50 000 idéogrammes que les 2 millions de blocs dans la Grande Pyramide. Eh oui il y a exagération du dictionnaire Larousse. Ce chiffre est donné par défaut, c’est approximativement un nombre historique donné pour convention regroupant différentes évolutions de graphies. Le nombre maximum d’idéogrammes arrêtés (en tant qu’idéogramme unique sans les variations) se situe autour des 30 000, sachant que près de 18 000 d’entre d’eux sont des termes « biologiques » qui à l’image du latin décrivent la faune et la flore. Une personne cultivée connait en moyenne 3 000 caractères.
Sa « théorie » que la langue des Bâtisseurs permet de comparer l’ensemble des langues et en particulier les hiéroglyphes et le chinois, est tirée d’une mauvaise compréhension de la préface de l’éditeur du Dictionnaire de Champollion à la page XVII. L’auteur a même commis certaines erreurs concernant lesdites formes actuelles du chinois, car ils ne sont pas tous d’époque identique.
Tortue devrait être comme ceci 亀 pour être cohérent avec les autres caractères, mélanger de l’époque Tang avec du Qing à un millénaire d’écart c’est bancal ; quant à la forme chinoise antique proposée elle a été choisie pour être la plus visuelle, il en existe 4 autres plus anciennes.
Les huit exemples en question sont uniquement présentés à fin d’illustration, ils sont justes mais ne peuvent constituer une quelconque base de raisonnement. Ils ne servent qu’à une cohérence d’identification visuelle entre les hiéroglyphes et les idéogrammes.
Mais la définition la plus importante qui tient rang de Révélation la voici :
« Documentaire : On appelle analyse documentaire la représentation, au moyen des termes et des procédés syntaxiques conventionnels, d’un certain contenu des documents (articles, publications) scientifiques aux fins de classement, de recherche d’information. Les termes conventionnels servant à coder les résumés forment le lexique documentaire ; la syntaxe et le lexique conventionnel forment une métalangue de documentation constituant le langage documentaire. »
Vous avez là le déclencheur de LRDP. La définition qui associe alchimie, pyramidologie, numérologie et linguistique. On y retrouve les termes usuels de l’approche très personnelle de Jacques Grimault qu’il répète ad nauseam. Voilà en quoi tient la connaissance du Grand Homme, une définition du dictionnaire Larousse qu’il a segmentée et qu’il a ensuite déclinée dans tous les sens.
Le détail qui tue :
Petite question à Jacques, en rapport avec son jeu des chiffres et des lettres, comment fait-on pour écrire en « lettres » des « chiffres » avec des écritures sinisées ? D’autant quand on a trois systèmes différents pour représenter les nombres. La joie étant de pair avec le travail, je laisse au bon soin du Grand Homme de faire les recherches par lui-même.
Enfin pour revenir aux chiffres et au piano, le Père Grimault est un vil plagiaire. Si le coup des lettres bleues et blanches qui nous font passer des Schtroumpf à la recette cachée d’un gâteau sur fond d’alchimie est bien de lui, il n’en est rien de son introduction avec les chiffres anglés et de la séquence suivante avec le piano, associant nombres et notes. Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir que l’auteur n’est pas forcément la source de toute chose.
Quelques bases générales * De la Vie du Monde (histochronum.com)
Si dans le film Il était une fois la Révolution, Sean sous les traits de James Coburn disait : « Où il y a révolution, il y a confusion », la Révélation des Pyramides 2 nous fait part dans toute sa splendeur du fait que, où il y a révélation, il n’y a que confusions. Pour ce qu’il est de la précision on va voir ça dans la partie suivante, mais avec une science autre que la Linguistique.
De la précision sans observation ni identification
Jacques Grimault aime parler de la précision de pose des pierres, ainsi que de l’alignement de plusieurs points sur une belle ligne rouge. Associer géométrie, langage et art ça lui parle et à moi aussi. C’est ce que je vais faire dans cette partie. La linguistique ne pouvant répondre à cette approche je ferai appel à l’Art.
Il ne sera pas question d’Histoire de l’Art et de ses techniques, mais de l’Art. pour Artillerie qui va ici nous éclairer.
La nécessité de précision en Artillerie ne se pose que très tardivement fin XIXe vers 1880. Ce n’est qu’après maitrise de l’obus associé à la construction d’un fût pouvant résister à la pression de la chambre de charge au moment du tir que la parité Précision, Puissance et Profondeur entre le projectile et son vecteur devint nécessaire. Il s’agit là donc d’un long cheminement d’un savoir-faire matériel, richement documenté avec plusieurs modes de mises au point en Europe.
Il n’existe que 3 modes de tir possibles, le tir vertical, le tir plongeant et le tir à portée maximale. Seul le tir à portée maximale va nous être utile. Le but est de déterminer avec précision l’endroit où on se trouve le point A, et d’impacter avec précision le point B, le tout sans l’aide d’observateurs qui nous donneraient les données par triangulation. Eh oui car si les « Bâtisseurs » avaient eu des observateurs, quel est l’intérêt de faire des relevés AB à tir maximal.
Selon la logique des « Bâtisseurs » la somme des relevés doit aboutir à un équateur penché de 30° (qui est soi dit en passant la position de hausse standard, avant tout réglage), qui s’achève sur l’île de Pâques.
Selon Jacques Grimault le point de départ qui tient lieu d’étude et d’observation est le plateau de Gizeh et ses trois grandes pyramides. Lieu qu’il définit comme étant le milieu des terres émergées. Admettons cette donnée.
Et comme la terre est ronde, il y a deux hémisphères.
φ = (π-D) + zm ; dans l’hémisphère Nord
φ = (-π-D) + zm ; dans l’hémisphère Sud
Pour pouvoir donner un équateur tel qu’il est présenté, les « Bâtisseurs » se sont obligatoirement divisés en deux groupes, l’un partant à l’Est et demeurant dans l’hémisphère Nord. Et le second partant vers l’Ouest avec pour but d’atteindre l’hémisphère Sud, les deux groupes restant en communication pour pouvoir coordonner leurs prises de mise au point.
Mais vu qu’ici il ne s’agit pas uniquement d’une mise au point standard, mais bien de bornes de répérage dans le but d’établir un tir balistique extra planétaire, l’exercice est autre. Pourtant les « Bâtisseurs » semblent se contenter d’une approche rectiligne dans la profondeur après chaque sondage. Et ne font que répéter le même schéma de préparation, alors qu’ils pourraient en essayer d’autres. De plus plusieurs éléments leur ont échappé :
• le tir au-delà de l’horizon, et son correctif au-delà des 24 km. Les « Bâtisseurs » savent pourtant que la planète sur laquelle ils viennent de se poser est ronde. S’ils prennent en compte les hémisphères Nord et Sud, la courbure de la Terre ne semble pas les intéresser.
• le vent, la résistance de l’air et la gravité.
• L’heure, le jour, bref le temps.
Sur Terre il est uniquement possible de faire un sondage d’un point A à un point B en prenant en considération la résistance de l’air et l’ensemble des données météo et astronomiques sur une distance maximale de 30 km. Cela nous permet une portée maximale de tir de 21,7 km si on ne prend pas en compte les correctifs de la courbure de la Terre pour un tir d’obusier supérieur à 130mm et ≤ à 155mm (obus classique).
Cela veut dire que sur la longueur de l’équateur (le vrai), 40 074km, il aurait fallu 1 846 points de relevés (donc un bon paquet qui tombe dans l’eau. Les « Bâtisseurs » savaient ils nager ?), et pas uniquement 20. Or il est impossible d’établir l’ensemble des 20 points de cette manière. Il manque à ces Anciens quelque chose de nouveau pour être au goût du jour. Une question de mode.
Une fois relié le bel « équateur penché » reste pour le moins imparfait, s’il semble harmonieux à force de correctifs en tenant compte de la topographie, des données météorologiques, et des contraintes du terrain. Il ne peut permettre la réalisation d’un tir vu que l’addition des deux hémisphères donne un décalage de 9 minutes,20 secondes et 9 centièmes incompressible (plus l’absence de triangulation et de prise en considération réelle de φ et ϒ).
Par le fait, les « Bâtisseurs » sont stupides, car leur sens de la précision tient uniquement sur un axe longitudinal. Ils semblent ignorer, le vent, les forces et le temps à un tel point que le fait qu’ils soient parvenus sur Terre à bord d’un engin venu d’autre part tient du miracle ou bien de l’imagination d’un homme.
Le triangle de position qui leur manque est pourtant connu dès l’antiquité, c’est avec ce procédé que les Égyptiens ont pu aligner leurs sites. Uniquement avec trois piquets de bois et une belle corde. Technique qui était également utilisée en Artillerie avant qu’on devienne tous fainéants à taper des chiffres sur un clavier.
Au final pour pouvoir partir de la Terre et retourner sur leur hypothétique planète, les « Bâtisseurs » n’ont certes pas suivi les 20 points relais touristiques du Sieur Grimault, qui les condamnaient au mieux à tourner en rond et au pire à finir par se faire buter en pleine conquête du Champa par les armées des Nguyễn.
Pour sortir de cet escape-game, les participants ont dû faire appel à leur propre instinct et n’ont donc pas écouté le maitre du jeu. Ils sont remontés gentiment dans leur vaisseau pour une autre palpitante aventure.
De la triple interrogation du linguiste de l’historien et du contrôleur Export et du défi lancé à Jacques.
Lors d’une interview sur la chaine YouTube MetaTV en Décembre 2014, Jacques Grimault s’est targué qu’il possédait les connaissances et la capacité de concevoir des « armes de technologies anciennes ».
Passé l’hilarité de l’absurdité des propos, il est important d’analyser cette phrase. Cette dernière est constituée d’un anachronisme, d’un non-sens, et d’une double incapacité analytique et paramétrique.
Premièrement l’appellation « armes » dans un sens générique donc isolé est absente dans toutes les langues jusqu’au XVIe siècle. Ce n’est qu’après la maitrise complète du procédé de mise à feu (mèche et rouet) et la catégorisation des différents modèles (mousquet, arquebuse, coulevrine, pistolet…) en Europe, que le terme armes apparait. Il est désigné d’ailleurs en tant qu’armes à feu, dans la continuité des classifications d’armes de jets (fronde, arc, arbalète…), armes d’hast (lance, pique, hallebarde…), armes d’estoc et de taille (épée, sabre, rapière…). C’est par la production et un certain esprit de standardisation qu’on fait l’export et non l’Histoire.
Le non-sens, « la technologie ancienne ». La technologie ne veut rien dire. Professionnellement dans le milieu on parle de système et de sous-système. L’ignorance de ce fait confirme que le Grand Jacques n’est pas un professionnel. On ne parle d’ailleurs de système que depuis les années 70 lorsqu’on a intégré la notion de programme d’armement. Avant bah ça ne s’appelait pas comme ça. A l’écoute des « armes de technologies anciennes » je visualise plutôt quelque chose d’obsolète et de non fonctionnel. Faut-il aller chercher loin dans les souvenirs de Jacques qui tel Denis la Malice armé de son lance-pierre était déjà détenteur d’une arme à la technologie fabuleuse (l’élastique et la pierre).
L’incapacité analytique et paramétrique. Quelle que soit l’époque, pour manufacturer une arme, il faut des moyens, un savoir-faire, des ressources et du temps. C’est l’analyse de ces 4 données qui permet de replacer un procédé d’élaboration dans l’histoire et le rattacher à son maitre d’œuvre. En absence de données bonjour la réalisation. On ne fait que du rien avec du vide.
Je propose de faire une expérience métaphysique, pour comprendre ce méta-homme qu’est Jacques Grimault. Je vais imaginer une conversation entre le linguiste, l’historien et le contrôleur export que je suis, car là Jacques Grimault fait appel à la totalité de mes connaissances. Voici donc les mots de la fin.
Le mot de la fin de l’historien : cet homme est un magicien, un révolutionnaire et un rêveur, il n’est que le fruit de la synthèse de lui-même. L’imagination étant le pouvoir de toute chose, il voyage par sa pensée dans l’espace et dans les temps. Malheureusement il n’a pas serré la main d’un Atlante, mais il redresse les tulipes aux Pays-Bas. C’est un paladin troubadour errant, qui narre les moult exploits que son esprit fertile n’a jamais faits.
Le mot de la fin du contrôleur export : comment se fait-il aux dires du savoir et des capacités du Môssieur qui est une DGA à lui tout seul, qu’il s’emmerde à présider une association en souvenir des Atlantes alors que professionnellement il est censé être une poule pondeuse à brevets. La discrétion et la modestie étant peu représentatives du caractère du Sieur Grimault, j’y vois là le goût du paradoxe.
Le mot de la fin du linguiste : il faudrait que Jacques Grimault puisse nous apporter la preuve matérielle linguistique qui démontre le phylum et l’impact culturel des « Bâtisseurs ». Tel le Dictionarium Latinum, Lusitanum, Francum, Sinicum, Annamiticum [6], j’attends de lui qu’il démontre avec davantage de rigueur qu’une démonstration de 10 nombres et 26 lettres (cf. recette tarte tatin). Il doit donc s’atteler à une tâche toute aussi noble que gigantesque.
Monsieur Grimault a le droit de me répondre. Mais j’attends de lui la preuve ultime de ses dires. Il ne peut en aucune façon se contenter d’une tirade vidéo ou bien d’un post de réseaux sociaux aussi fastidieux à lire que peu compréhensible dont il a le malin talent. Ni reprendre ses « démonstrations » vu que j’ai démontré la fausseté. Il faut de la nouveauté !
Je le précise ici, tant que je n’aurai pas dans les mains son dictionnaire : Batisseurs-Alieno-Atlantes-des Anciens-Gizoh Pasquan Po Nagarien, en adéquation bien sûr avec l’Histoire, l’Histoire de l’Art et l’Archéologie, je considèrerai le Grand Jacques comme un égaré dans la largesse de son esprit limité.
S’il ne me répond pas ou qu’il est dans l’incapacité de réaliser un tel ouvrage cela prouvera comme tout à chacun qu’il est limité à lui-même, mais a contrario lui ne détient pas la sagesse de le savoir (Cf. Lieutenant Neil Briggs parlant à Harry Callahan dans Magnum Force, l’Inspecteur Harry 2, citation d’un philosophe dont Jacques prétend avoir tout lu).
Point Bonus : A l’attention spéciale de Jacques : Une histoire vraie d’un pseudo linguiste qui lui aussi s’amusait à tracer des lignes.
Il y a 19 ans de ça un homme qui se disait Professeur de l’Université de Sarajevo (désolé mais j’ai plus le nom du monsieur en tête) directeur du département des langues asiatiques s’était rendu à l’Institut pour proposer un partenariat de recherche. Après une introduction et des politesses, le « Professeur » en était venu à sa démonstration dans un très mauvais anglais.
Voici quelques bribes : « Le yougoslave et le viêtnamien sont pareils, l’un est slave du Sud, l’autre est Viêt du Sud ». […] « On peut observer des similarités culturelles, le čorba c’est comme le phở » […] « Nha Trang signifie la maison blanche tout comme Casablanca au Maroc, Zagreb qui signifie la ville blanche est en lien aussi entre les maisons blanches. » […] Après le « Professeur » était en train de nous parler de l’obélisque de Washington et des Pyramides, et lui aussi traçait des belles lignes rouges.
L’intervention du « Professeur » fut interrompue par une panne technique aménagée. L’ensemble du corps professoral et la présidence venaient d’assister à l’égarement de la recherche d’un pays d’Europe du Sud alors en pleine reconstruction ; accusaient le coup d’un air sévère. L’assemblée des élèves du département d’Asie du Sud-Est dont je faisais partie était quant à elle littéralement morte de rire. Il n’y eut bien sûr pas de partenariat avec Sarajevo.
Aussi conne et débile qu’elle soit la démonstration du « Professeur » bosniaque avait bien plus de teneur que l’expérience de 1min 58s de « docteur Jacques [7] ». Permets-moi de me lâcher cher Jacques, car j’ai quand même passé 6 week-ends à démontrer ta connerie de vilain collégien de 118s. Maintenant que le mei kwei lu est tiré on peut se tutoyer. Mais n’oublie pas qu’avant d’avoir ce privilège tu devras rechercher, compiler et publier l’ensemble des éléments du dictionnaire qui te fait défaut (Cf. Batisseurs-Alieno-Atlantes-des Anciens-Gizoh Pasquan Po Nagarien).
Que la lecture de cette lettre te soit bénéfique. Sache que tu ne peux que progresser dans la voie où tu te trouves ; car 118 c’est la construction du bonheur.
PS : Merci quand même, ça faisait 15 ans que mes dicos de cham ne me servaient à rien, grâce à toi, j’ai pu enfin les ouvrir pour le bon, le beau, le bien, le juste et le vrai.
Conclusion + fait preuve et révélation
Les « Bâtisseurs » qui n’étaient pas des hommes, étaient de véritables pieds-nickelés. Arrivés sur terre suite à une avarie, une erreur de navigation ou quelconque autre cause d’accident, ils se sont égarés sur notre belle planète bleue.
Ayant le sens de l’orientation très limité ils se sont contentés d’avancer en ligne droite pour éviter de se perdre davantage. Ils n’ont au final rien bâti et se sont contentés de faire le point tel le Capitaine Ploubaz dans Le Drapeau noir flotte sur la marmite (Film de 1971 réalisé par Michel Audiard avec Jean Gabin).
D’un naturel discret malgré leur présence longue de 3971 ans espacée sur 21 lieux, ils n’ont jamais tenté d’avoir un quelconque contact auprès des hommes. Pour preuve on ne retrouve pas le moindre phonème commun porteur de sens avec la même correspondance graphique ou phonémique dans les langues et écritures situées sur la belle ligne rouge. Ni objets, ni artefacts, aucune trace dans les chroniques ou récits historiques, même pas un plat ou un truc qui se mange. Ils n’ont rien laissé de leur passage en l’Histoire, en l’Histoire de l’Art et en l’Archéologie.
Pour ainsi dire mes lapinous de l’île de Pâques étaient en tout supérieurs aux Bâtisseurs du Grand Jacques, car eux fabriquaient des AK et stockaient du chocolat (cf aller lire mon article le Cas Milka et la M43) et qu’ils n’ont pas eu besoin d’un maitre du jeu pour escape game cosmique pour pouvoir sortir de là où le sage savant s’est lui-même égaré. Ce raisonnement se contentant de la précision AB cela revient à dire que s’arrêter à la deuxième lettre d’un alphabet c’est un peu bêta.
Annexe 01 : Exemple de trois alphabets à usage de transmission.
Annexe 02 : Mini-corpus de termes culturels importés et retranscrits en écriture romanisée et deux types d’écriture idéographique.
Annexe 03 : De l’Alphabet phénicien à l’Alphabet Romain.
Annexe 04 : Nombres des civilisations des 21 sites.
Annexe 05 : Alphabet, Alphasyllabaire, et Syllabaire des sites de « l’équateur penché ».
Sources :
• Ancient Persian Lexicon and Texts, Herbert Tolman, Vanderbilt University, TN, 1908.
• Classification of Egyptian Hieroglyph, Gardiner,.
• Corpus of Nabataean Aramaic-Greek Inscriptions, Giuseppe Petrantoni, Studi Orientali 11, 2021.
• Description linguistique du khmer, Joseph Thach, Péninsule n°65, 2012.
• Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphique, JF Champollion.
• Dictionnaire Larousse de Linguistique.
• Introduction to Akkadian, Daniel Sneel, Rome, 1988.
• La raison, le langage et les normes, PUF, 1998.
• South East Asia, Languages Classification Handbbok, Oxford, 2000.
• Sur une Ecriture Océanienne paraissant d’origine néolithique, de Hevesy, Paris 1933.
• Từ điẻ̂n Chăm-Việt, Hanoi 1995.
• Từ điẻ̂n Han-Nôm, Hanoi 2005.
• Variation and Reconstruction, Amsterdam Linguistic Science, 2006