Alien Project : les faits
Article mis en ligne le 8 juin 2019

par anonyme

Ce texte - et les captures d’écran qui vont avec - m’a été envoyé par un groupe de ululeurs de l’Alien Project qui souhaitent garder l’anonymat. Quoi qu’on pense de cette affaire, il n’est pas inintéressant de voir comment certains contributeurs, au cœur du projet, ont vécu les évènements des deux dernières années. Irna

Durant plus de 2 ans l’affaire de l’Alien Project nous a apporté son lot de vérités et contre-vérités. Au final qu’en reste-t-il ?

Petit tour rapide :
L’affaire commence avec une tête de petit gris et un corps désarticulé. Et rapidement une radiographie de ce corps désarticulé qui met en émoi tous les scientifiques censés l’avoir étudié : c’est du moins ce qu’en dit Thierry Jamin le porte-parole de cette affaire.

Des certitudes et déjà plein de spécialistes affirment l’authenticité :

« Tous les professionnels qui ont examiné ces « restes » sont convaincus de leur authenticité »....
Finalement tous s’accorderont par la suite pour admettre un montage évident. Alors qui étaient ces nombreux professionnels convaincus de leur authenticité ?? On ne le saura jamais. Étrange… mais ce n’est que partie remise.

Le site… l’objet de toutes les convoitises.

Les artefacts vont se multiplier comme des petits pains. Mains, crânes, gris de 60cm...
Le site devient l’objet de toutes les convoitises. D’ailleurs rapidement les services secrets américains et le gouvernement péruvien semblent s’y intéresser.
Le président d’inkari informe…

Aïe.. Catastrophe. La tension est à son comble, chacun retient son souffle...
La CIA et le gouvernement sont sur le site..
Déjà bientôt la fin des espoirs de retrouver le contexte archéologique. Déjà…

Ouf... Non finalement ce ne serait qu’une vilaine rumeur véhiculée par Paul le détracteur et donc… logiquement relayée par Thierry sans la vérifier outre mesure. La confiance… la clé de tout.
Finalement les fakes news ont du bon. Et ce n’est qu’un début.

Les choses avancent tout de même. Le crowdfunding aussi. Les ululeurs financent des analyses qui doivent porter sur :

 De la matière issue de la tête momifiée
 Des fibres de coton découvertes dans cette tête
 De la poudre blanchâtre recouvrant les artefacts
 Un implant métallique d’une grande main

L’analyse de coton ne sera jamais effectuée, et donc le contrat Ulule non respecté. Le coton pose problème ?
Ne pas respecter un contrat ne semble pas si grave que cela. Ne nous offusquons donc pas.
Et puis… l’aventure continue...

Le fondateur de l’ONG précise ici qu’une quinzaine d’archéologues, des biologistes, anatomistes ont examiné les artefacts et qu’aucun d’entre eux ne croit en une fraude. Une quinzaine d’archéologues dont nous ignorerons tout puisque à ce jour, aucun d’entre eux ne semble avoir pris position en faveur de l’authenticité des artefacts...
Sûrement des pressions de la CIA et du gouvernement... Que pourrions nous imaginer d’autre ?

Fin du crowdfunding

Fin du crowdfunding les analyses sont lancées. Comme promis la transparence est de mise sur les factures. Le comptable webmaster chargé de communication... fournit même les justificatifs des dépenses…. sous tableau Excel…

Bien joué, les montants tombent tous juste !
Les factures ne seront jamais fournies. C’est plus simple comme cela. Les promesses n’engageant que ceux qui les croient.
L’essentiel c’est la confiance. Et puis quelle aventure passionnante !!

Dans un souci de transparence les factures... excel sont fournies par le webmaster comptable et communiquant de l’aventure. On multiplie les compétences dans l’équipe d’Alien Project, moins les justificatifs.
Et une fois de plus les montants tombent juste. Seule la commission Ulule fait exception, celle-ci restant calculable donc vérifiable par n’importe qui.

La conférence 2017

La conférence se prépare et c’est l’effervescence. L’équipe est soumise à de multiples sollicitations. La disponibilité et la transparence sont bien évidemment comme pour le reste de mise. L’éthique ne souffre pas de concessions.

Thierry en se voyant au programme de la chaine BTLV pour débriefer la conférence se défendra sur son FB de s’y être engagé. Un SMS viendra pourtant confirmer qu’il a bien pris des engagements dans ce sens.
Personne ne lui en tiendra rigueur. La pression peut faire oublier bien des choses. Et puis comme vu plus haut pour les contrats, les engagements n’engagent à rien.

D’ailleurs Inkari ne se rendra pas non plus à la conférence. Thierry n’est pas archéologue, ni conférencier. Maussan fera donc le job. Thierry lui se contentera de faire ce qu’il sait faire et se rendra donc à une conférence sur NUREA TV.

La conférence passée, l’aventure doit continuer. Il faut donc financer les analyses complémentaires. Maussan en a déjà financé une grosse partie... mais, néanmoins l’affaire semble rapporter beaucoup plus au Mexique (Gaia, Tercer millenio) qu’au Pérou. L’évidente solution s’impose. Faire une émission sur NUREA TV en expliquant que c’est dorénavant Thierry Jamin qui finance les analyses. Et faire un appel aux dons dès le lendemain sur le forum Alien Project. Versements directs à l’ordre de Thierry Jamin. Ce qui sera chose faite. Comme quoi on sait aussi tenir ses engagements. Plus de 12000 euros seront récoltés en quelques jours.

Et comme le dit si bien le comptable, les versements directs sur le compte Inkari c’est plus simple. On reste pro, efficace.

Le temps des analyses complémentaires

Des analyses complémentaires sont lancées. De nombreuse péripéties. Ouragan, valises perdues...

Et l’affaire Steve Mera venu filmer les momies en juillet 2017. Mera va affirmer que l’histoire est un fake complet. Et va même publier des éléments sur son facebook en juillet 2018.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10156300335740498&set=pcb.10156300387370498&type=3&theater

Mera n’étant pas médecin tout le monde se moque car il ose prétendre que par exemple la momie Wawita est mutilée.
On lui rit au nez. Il n’est pas médecin.

Pendant des mois Wawita continuera à être authentique…. Et même de la même espèce que Maria selon les labos russes chargés d’étudier l’ADN.

https://www.the-alien-project.com/unearthing-nazca-update-7/

Maria et Wawita : L’ADN a parlé. Le scientifique russe le dit. Même espèce. Maria étant authentique, Wawita l’est donc tout autant. Nous avons donc un bébé tridactyle. Incroyable !!!
Merci la vraie science et Mera n’est donc bien qu’un détracteur pas scientifique.

Malheureusement une fois de plus le manque de chance va sévir.
Inkari finira par admettre lors de la conférence de novembre... 2018 soit plus d’un an et demi après que le bébé Wawita est bien mutilé et que des doigts ont bien été ôtés. Mera avait donc sans compétence particulière bien constaté la chose. Trop visible pour passer à côté. Sacré camouflet pour les scientifiques Alien Project.

Heureusement, on maintient le cap. Maria bien que de la même espèce que Wawita reste authentique et tridactyle. On y croit. Les éléments sont contre mais la vraie vérité triomphera.

Juin 2018 : La communauté des scientifiques qualifiés Alien Project rend son rapport sur Maria.
17 différences anatomiques. Incroyable….
https://www.the-alien-project.com/2018/06/02/maria-une-humanite-exogene/

Citons les :

  1. Les mains et les pieds sont tridactyles, ils possèdent trois doigts à chaque main et trois « orteils » à chaque pied.
  2. Les doigts des mains possèdent cinq phalanges, contrairement à l’espèce l’humaine qui en possède seulement trois et deux au pouce.
  3. Contrairement aux phalanges de l’espèce humaine, les dimensions des phalanges ne tendent pas vers le nombre d’or en s’appuyant sur la relation suivante : depuis la phalange distale, la longueur d’une phalange est égale à la somme des longueurs des deux phalanges précédentes.
  4. Absence d’os métacarpien, paume formée uniquement par des carpes. Les mains font 17 cm de longueur.
  5. Les ongles de Maria couvrent près de 90% de la dernière phalange alors que chez l’humain l’ongle ne couvre qu’environ 50% de la phalange.
  6. La dernière phalange des « orteils » des pieds est recourbée à 90° vers le bas et c’est sur cette surface ainsi que sur le talon que reposait le bipède. Absence de métatarse.
  7. Différence au niveau du calcaneum. Le calcaneum de Maria est plus gros mais ne comporte pas d’apophyse.
  8. Ces extrémités recourbées des « orteils » possèdent des « coussinets » (diamètre 1,5 cm).
  9. Les empreintes digitales sont différentes des nôtres, elles sont en lignes presque horizontales (très légèrement courbées) et non pas en spirale.
  10. Le crâne de Maria est plus allongé que le nôtre
  11. Le crâne de Maria ne présente aucune suture (ce qui est une caractéristique liée à la formation du crâne humain et qui est aussi utile pour une contraction du crâne lors de la naissance).
  12. Maria n’a pas le même nombre de vertèbres mobiles qu’un humain, on en compte 25 (l’humain en a 24 mobiles).
  13. Maria n’a pas non plus le même nombre de côtes qu’un humain.
  14. Absence de cheveux et de poils.
  15. Absence de pavillon auriculaire sans trouver de trace d’un vestige ou d’une intervention mais présence du canal auditif avec oreille moyenne et cochlée.
  16. Absence de glandes mammaires et d’ombilic.
  17. Orbites oculaires de 5 cm. Nez très fin, plus petit que chez l’humain. Grosses lèvres, plus importantes que chez l’humain. Taille de la face 31 cm.

Ça ne rigole plus. Les scientifiques sont même cités. Ils valident tous.

17 différences anatomiques. Validées par l’ensemble des scientifiques Alien Project. L’erreur est donc impossible. Et pourtant... la malchance va encore frapper.
La diffusion de quelques scanners HD permettront rapidement même aux non érudits de constater que nombre de particularités anatomiques n’en sont pas...
Sutures, nombre de côtes, nombre de vertèbres, présence d’un nombril, présence de mamelles, pieds mutilés etc….
Ce qui obligera l’institut inkari à remettre à jour la fiche de Maria..

Sacré camouflet quand même pour l’ensemble des scientifiques : légistes, biologistes, professeurs, radiologues de l’équipe Alien Project. Wawita puis Maria. Quelles explications donner à ces… ratés si ce n’est la malchance. Peut-être des forces invisibles joueraient contre le projet. Contre la science. Tout est possible. C’est même la règle.

La bonne nouvelle restant qu’officiellement Maria demeure pour l’ensemble de la communauté AP 200% authentique. La presse locale toulousaine confirmant l’information.

Conférence et résultats des analyses

Enfin la conférence tant attendue arrive avec son lot d’analyses. Dont les plus attendues :
 Analyses ADN (état des échantillons, possibilité d’interprétation et conclusion)
 Analyse des métaux (biocompatibilité, originalité etc.)
 Analyse C14 pour l’ancienneté de la matière organique.

Présentons déjà ce que communique l’Alien Project sur sa page au sortir de la conférence. Nous avons constaté depuis le début de cette affaire, qu’entre la communication et les faits, le grand écart était souvent de mise. Mais la chance va sûrement tourner.

Résultats présentés par le web master comptable communiquant sur le site alien project : https://www.the-alien-project.com/momies-de-nasca-resultats/

Concernant l’ADN on y lit ça : Comparaison des artefacts avec Homo sapiens.

Concernant les roches et métaux : On a confirmation que le grès est bel et bien une roche sédimentaire, et présence de cuivre, fer, chrome, argent, or, selon les artefacts.

Concernant le Carbone 14 pour l’ancienneté de la matière organique, rien de bien nouveau en comparaison de la conférence de juillet 2017.

Maintenant intéressons-nous aux rapports officiels des laboratoires et instituts, rapports disponibles sur la page Inkari dans les annexes…

Commençons par l’ADN.

PALEO DNA pour Maria et GENETECH pour Maria Wawita :

ADN contaminé de manière évidente pour les 2 laboratoires. Par contre le sexe de Maria a pu être déterminé grâce au marqueur AMEL utilisé dans le déterminisme sexuel HUMAIN.
ADN trop détérioré pour séquencer intégralement le génome.

BIOCTEMOL explique que l’ADN est détérioré et que si seulement 30% du séquençage de ce dernier matche avec l’Homo sapiens c’est dû à la pollution bactérienne, donc à l’état détérioré de l’ADN analysé. Noté noir sur blanc :

PALEO DNA confirmera Homo sapiens mais contaminé donc inexploitable pour aller plus loin.

BILAN ADN

ADN détérioré et contaminé par des bactéries, d’où les proportions faibles d’ADN Homo sapiens sur l’ensemble des échantillons. Les marqueurs sexuels montrent humain pour Maria.
Aucun génome n’a pu donc être déterminé du fait de la contamination bactérienne importante (+ - de 70%). Donc…

Ce tableau montre donc bien l’importante contamination des échantillons. Base humaine mais contaminée pour Maria.

Le vent tourne. Enfin la science fonctionne. Comme quoi parfois, sous-traiter les scientifiques et analyses permet d’obtenir de meilleurs résultats.

Allons voir maintenant ce qu’il se passe au niveau des implants et des métaux.

L’implant de Joséphina, analyse par l’institut INGEMMET :

Conclusion : implant en cuivre. Le cuivre n’étant pas biocompatible.

La grande main :

Conclusion : alliage or-argent-cuivre - 60%-30%-10%). Non biocompatible.

Implant de hanche de Alberto :

Conclusion : Alliage cuivre-argent : non biocompatible.

BILAN IMPLANTS :

Les implants sont tous non biocompatibles en intracutané. Cela signifie que tout implant avec ces différentes caractéristiques serait rejeté par un être biologique.
Qu’en déduire ?
Que les implants ont été ajoutés post mortem sur ces êtres vivants ou que ce sont des montages purs et simples et que vivants... ils ne l’ont jamais été.
Mystère… Mais en tout ças on peut conclure que les gris ne sont pas humains. Et ça, c’est déjà dingue !!

Le bilan mitigé des résultats (ADN pollué et/ou humain, implants non biocompatibles ) n’entame en rien la confiance d’une partie de la communauté Alien Project. D’ailleurs les porteurs de l’affaire clament plus que jamais à l’authenticité des artefacts et ce, malgré les résultats. D’ailleurs le doute n’est dorénavant plus permis sinon vous êtes exclus de la communauté. Avoir financé le projet n’est pas une excuse pour douter. Faut pas abuser !! Sinon comme le dit l’admin du forum c’est... viré. D’ailleurs la tolérance et le questionnement sont dorénavant réprimés et c’est mieux ainsi. Insultes permises sur « non croyant ». L’admin se chargera du reste.

Et effectivement plusieurs contributeurs seront mis à l’amende, voir insultés puis virés pour doute avéré.

Celui-là aura la chance d’être prévenu avant bannissement (petit veinard). D’autres fidèles ululeurs suivront la longue liste des bannis... et sans sommation.
Vous remarquerez : incantations non constructives = souligner les incohérences.
Le doute n’est donc plus permis. Enfin !!!
C’est authentique ou c’est… viré. Enfin de vrais décisions courageuses. Bravo à l’administrateur communiquant webmaster comptable.
La communauté survivante est dorénavant enfin à 200 % derrière la vérité de l’authenticité des momies.

La sérénité retrouvée, le doute éradiqué, l’aventure peut continuer .

Les analyses effectuées, que doit-on faire ??? Idéalement pouvoir donner ces artefacts à une université donc à la science. De plus grâce aux dicoms (fichiers issus des scans HD), des scientifiques, des radiologues hors Alien Project vont enfin pouvoir donner leur avis sur ces artefacts.
Inkari s’y engage, on touche enfin au but !!!! Transparence et vérité désintéressée.
D’ailleurs qui possède les momies ? Inkari, Mario. On ne sait plus trop.
Dès qu’on sous-traite pas l’information ça redevient le bazar on dirait….

Inkari possède-t-il les corps ou pas ?? Thierry dit non, Clara oui.

Mais alors… Inkari serait le seul à pouvoir décider de faire étudier les corps... En aurait la responsabilité. Mais ne les possèderait pas.
Décidément cette incroyable histoire des momies du Pérou est de plus en plus mystérieuse !!

L’histoire des corps n’étant pas claire restent les fichiers informatiques issus des scanners HD (DICOMS). Eux nous donneront des réponses quasi définitives une fois soumis aux scientifiques.
Comme promis ils vont être mis à la disposition du public. Enfin... au moins des professionnels justifiant d’un diplôme (et oui ça a déjà changé mais c’est plus sûr comme ça).

La patience a du bon. Nous allons enfin savoir.

Caramba , encore raté. Maintenant il faut être un chercheur ayant publié et intéressé par l’affaire pour avoir les DICOMS. Quelle incroyable histoire, cette affaire des momies du Pérou. Pleine de rebondissements.

Pourtant officiellement le discours diffère. Étrange…

Pourquoi il dit ça en public et le contraire sur le forum AP le monsieur d’Alien Project ?
S’il avait peur de donner les DICOMS il ferait ça, mais bon, seule la vérité compte non ?
Non ?

BILAN : il semblerait que Inkari ait les corps et les DICOMS mais préfère les garder pour eux.

En tout cas bonne nouvelle, un film documentaire est en préparation. Avec plein de mystères pas résolus, plein de fausses pas preuves et sûrement de fausses vraies nouvelles surprises à rebondissements.

In-crédible non ?