Conques et le Mètre
Quentin Leplat
Article mis en ligne le 9 novembre 2016

par Loni

Dans le monde de la pseudo-archéologie, la théorie qui voudrait qu’une civilisation technologiquement évoluée ait existé plusieurs dizaines de milliers d’années avant les Égyptiens, connaît un beau succès. Cette civilisation supposée aurait aidé l’humanité, qui, chichement vêtue de peaux de bêtes, aurait eu bien du mal à déplacer de si gros cailloux, sans les machines anti-gravité de leurs cousins tout-puissants. Un des piliers de cette théorie serait que ces « Bâtisseurs » (les majuscules sont importantes...) nous auraient légué le mètre, et qu’ils l’auraient caché dans les dimensions des monuments que l’Homme a érigés au cours de l’histoire. Le mètre deviendrait alors un étalon de mesure occulte et quasiment divin.

Notez que selon la nationalité des défenseurs de cette théorie, le divin mètre devient yard... D’autres, sûrement dans un but de fraternité des peuples, acceptent les deux...

Le 31 août 2016, Quentin Leplat, un humble « chercheur de vérité », issu de la grande famille LRDP, a posté une vidéo intitulée « Conques et le mystère de l’étalon métrique ». Le village aveyronnais de Conques m’étant géographiquement plus accessible que les pyramides et autres temples incas, je profite de l’occasion pour apporter plusieurs précisions et corriger certaines affirmations de M. Leplat.

Pour une meilleure compréhension, je diviserai l’article en 4 parties, accompagnées du timecode de la vidéo concernée : https://www.youtube.com/watch?v=PIk-H1BC2H8

1/ Les pierres étalons - 02:09

Quentin Leplat nous sort un beau lapin de son chapeau : « Les pierres étalons ». Il aurait été intéressant qu’il nous cite ses sources sur ce coup-là. J’ai eu beau chercher, je n’ai rien trouvé.

De ce que j’en ai lu, par exemple sur ce site : http://passion-medievale.com/mesure-et-outils.html ou celui-là http://fred37.over-blog.com/article-moyen-age-instruments-de-mesure-de-tra-age-modeles-et-utilisations-118001268.html, c’est le maître d’œuvre qui donnait l’étalon, en fabriquant une pige ou une virga, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pige_(mesure), les ouvriers venant alors s’y référer. Les étalons étaient alors différents d’un chantier à l’autre. C’était très problématique, d’où l’importance du système métrique créé au XVIIIème siècle. Plusieurs édifices médiévaux montrent des défauts de précision, malgré des avancées structurelles majeures, et une audace dans la démesure. Le manque de coordination entre différents maîtres d’œuvre, villes, ou régions, donne de grosses irrégularités dans nombre de bâtiments, pourtant exceptionnels.

Un article très intéressant d’Alain Guerreau, « Vingt et une petites églises romanes du Mâconnais : irrégularités et métrologie », http://www.persee.fr/doc/acsam_0000-0000_1998_act_6_1_1144, nous montre les irrégularités que peuvent contenir les églises médiévales, et parmi d’autres raisons, la variabilité du pied romain y participe.

Une unité universelle facilite énormément les choses, la connaître sans l’utiliser serait incompréhensible, si on considère qu’elle aurait été transmise par les « Bâtisseurs » depuis l’antiquité jusqu’à l’époque de la construction des cathédrales et autres édifices monumentaux.

Ici, rien ne nous prouve que cette pierre ait servi d’étalon.

Quentin Leplat nous parle de ces « pierres étalons » qu’il aurait fallu absolument rendre à la fin du chantier, sous peine de graves ennuis, pour nous expliquer juste après que celle-là a été maçonnée dans le mur...

Peut-être aura-t-il entendu parler de l’étalon de la cathédrale de Strasbourg, étalon qui servait à limiter les encorbellements afin de diminuer la propagation des incendies : http://www.crdp-strasbourg.fr/data/histoire/alsace_XV-XVI/politique_magistrat.php?parent=7. Ou bien de la toise du Châtelet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Toise_(unit%C3%A9)#Toise_du_Ch.C3.A2telet ; mais ce ne sont pas là les « pierres étalon » dont Quentin Leplat nous affirme l’existence.

En tout cas, notre « chercheur de vérité » a l’air de connaître parfaitement l’utilité de cette pierre, ainsi que son histoire ; mais archéologues et historiens ne sont pas du même avis.

2/La dalle sculptée - 03:26

J’ai trouvé assez peu d’informations sur cette pierre, mais archéologues et historiens ne l’ont pas tous ignorée pour autant. Pour ce qui va suivre, je me suis appuyé principalement sur les travaux de Jacques Bousquet, ancien professeur d’histoire de l’art médiéval à l’Université de Montpellier, ainsi que sur les écrits de Marcel Deyres, archéologue, spécialiste de l’architecture romane.

Quentin Leplat, vers 03:10 : « Ici, sur cette église, j’ai trouvé une pierre angulaire, une pierre étalon probablement [...] Elle est très différente de toutes les autres, j’ai cherché, c’est la seule pierre comme ça... »

Or, en faisant le tour de l’abbatiale, on se rend compte que ce genre de pierre sculptée est loin d’être unique ; il y a, autour de l’abbatiale, de nombreux enfeus. Les enfeus sont des « niches » funéraires, souvent composées d’un tombeau bâti contre l’enceinte de l’église. Généralement, une pierre sculptée orne le mur au-dessus du tombeau, parfois c’est plus élaboré, et il y a un gisant ou d’autres sculptures. Le tout est très souvent surmonté d’une arcade et d’une archivolte. Notre pierre sculptée n’échappe pas à la règle, Jacques Bousquet nous la décrit ainsi :

Jacques Bousquet, "La tombe présumée d’Odolric à Conques et le motif de la croix cantonnée de boutons", Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, t. 22, 1991 p.129

En effet, on voit bien les restes de l’arcade en schiste, et la différence de bâti à « l’intérieur » de l’arcade avec la partie supérieure. Un profond creusement horizontal, de la longueur de la travée, surplombe le tout, indiquant l’emplacement du toit qui protégeait la niche funéraire des intempéries. On peut penser que ce reste d’arcade surmontait une entrée condamnée depuis, mais comme le précise l’archéologue Marcel Deyres, dans son article intitulé « Les croisillons de Sainte-Foy de Conques et leurs portails » (Les annales du midi revue archéologique, t.83, 1967. p. 250-251 note 20) :
« [...] de l’autre côté du mur, à l’intérieur de l’église, on ne voit dans ce mur aucune trace, ce qui suggère déjà que l’archivolte extérieure ne peut avoir surmonté un portail qui serait aujourd’hui condamné ».

D’ailleurs l’avis de M. Deyres sur cette pierre va dans le même sens que son confrère Jacques Bousquet : « À mon avis, cet ensemble est le vestige d’un ancien enfeu : la présence de la croix pattée précise ce point de vue, et la saignée horizontale qu’elle domine a servi à loger le long côté interne de la pierre tombale. »

Les Frères que j’ai pu questionner lors de ma visite à l’abbatiale connaissent assez bien l’historique du lieu, ils pensent eux aussi que nous avons là les vestiges d’un enfeu. Ce fut aussi ce que m’a répondu Leï Huang, qui étudie l’histoire médiévale en France, et qui a fait un travail minutieux sur cette abbatiale : http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/13/1899679-un-nouvel-eclairage-sur-l-abbatiale.html

La singularité de cette pierre, (en dehors de ses dimensions qui ne sont en aucun cas la preuve d’un étalon quelconque) est bien son âge. D’après Jacques Bousquet, elle serait une des plus vieilles pierres sculptées de l’abbatiale. « La facture est très rustique, c’est la plus primitive d’allure de toutes les sculptures conservées à Conques. Il ne peut s’agir que d’un tombeau d’abbé. Il ne paraît pas avoir été ajouté après coup à la construction, mais inséré au point même où l’on était parvenu. »

La pierre sculptée entourée des vestiges de l’enfeu auquel elle appartenait. De haut en bas : le creusement horizontal correspondant au toit, les restes de l’arcade faite de claveaux irréguliers en schiste, la fameuse pierre, et la saignée horizontale où devait se loger le côté de la pierre tombale.
Enfeu de l’abbé Bégon III situé de l’autre côté de la nef, sur la face sud. On voit bien toutes les composantes sur celui-ci, alors qu’il ne reste que des vestiges sur celui qui nous intéresse.

Quand on s’interroge sur quelque chose, par exemple la pierre d’une abbatiale, le mieux n’est-il pas de demander aux personnes qui connaissent bien le sujet ? A moins de préférer une réponse qui nous conforte dans nos croyances... Dans ce cas, les années de recherches, de questionnement, de confrontations avec leurs pairs et de remise en question de nombre de ces chercheuses et chercheurs n’auront servi à rien, quand il suffit d’inventer une réponse ad hoc pour étayer les affirmations les plus incroyables.

3/ Les dimensions magiques. Et tant pis si une pie vaut pi... - A partir de 06:01

Ici Quentin Leplat nous raconte « l’étonnement des auteurs sur les proportions de la croisée centrale », puis cite une seule auteure, Emmanuelle Jeanin, qui donne les dimensions approximatives (et le mot est important) de la nef dans un ouvrage : 22 m de haut par 7m de large. Quentin Leplat, qui semble confondre nef et croisée du transept, en tire la conclusion la plus évidente qui soit : si les « Bâtisseurs » ont utilisé ces dimensions, c’est pour nous montrer ce rapport divin, 22/7 = Pi ! Enfin, 3,1428... Mais bon, comme nous allons le voir plus loin, les « Anciens » aimaient apparemment les approximations.

Je suis donc allé mesurer les dimensions de cette abbatiale, du moins la nef et la croisée du transept. J’y suis allé deux fois, pour être sûr de mon coup. Un premier point quand même important : rien n’est droit !
La largeur de la nef entre les colonnes peut parfois varier de vingt centimètres. Les angles et les faces ne sont pas d’aplomb, les proportions et la structure étant plus importantes que la précision pour les constructeurs du Moyen Age, privilégiant des proportions harmonieuses à l’œil, et les moyens de mesure n’étant pas les mêmes qu’aujourd’hui.

Je n’ai trouvé aucune mesure de 7m, ni même aucune mesure de 22m. Le plus grand écart que j’ai trouvé entre les faces de la nef est de 6,93m, mesuré à environ 1,50m du sol. En se rapprochant de la croisée, on a les écarts respectifs suivant : 6,70 ; 6,82 ; 6,86 ; 6,62m. La croisée du transept est un quadrilatère avec les quatre dimensions suivantes : 6,64 ; 6,60 ; 6,63 ; 6,66 (!). Pour les hauteurs sous plafond, idem, aucune cote ne fait 22m. En partant du côté ouest de la nef, la hauteur, du sol au sommet de la voûte, est de 21,86m pour ne faire ensuite que diminuer jusqu’à 21,38 à la dernière travée avant le transept.

Les mesures ont été effectuées depuis cette partie des colonnes.

Donc soit Quentin Leplat ment quand il dit avoir mesuré 7m pile et 22m de haut, soit c’est une erreur due à un manque de rigueur.

Qu’Emanuelle Jeanin donne des mesures arrondies se comprend, son but étant que les lecteurs se fassent une idée du volume, mais pour Quentin Leplat, les « Bâtisseurs » ont construit avec ces proportions dans un but précis : obtenir ce qu’il appelle une « constante de l’univers », pi. Ou pie. Cela ne fonctionne que si le rapport est bien de 22/7, et même dans ce cas on obtient 3,1428. Ce n’est pas 3,1415...

Patrice Pooyard/Pouillard, dans une conférence donnée à Caen, avait justifié ces approximations, qui sont très souvent la marque de fabrique des calculs de nos amis LRDPéistes, avec cette phrase magique : « Les Anciens considèrent qu’il n’y a pas de valeurs absolues, il n’y a que des valeurs statistiques ». Au diable la précision, puisque « tout est relatif »...

En rouge, les largeurs prises d’une face de colonne à son opposé et en bleu, les hauteurs prises du sol au sommet des voûtes de chaque travée. On peut voir aussi les nombreux enfeus autour de l’abbatiale, ainsi que leurs caractéristiques.

Mais en dehors de ces approximations quand même bien pratiques, d’autres choses me chiffonnent ; QL entretient le flou entre la croisée et la nef. La nef mène à la croisée et au transept, ce sont deux endroits de l’abbatiale complètement distincts. C’est pourtant clairement indiqué sur le plan de l’abbatiale que QL montre dans sa vidéo. Le plafond, sous la croisée, est bien plus haut que 22m, j’ai mesuré 25,41 du sol à la croisée d’ogive.

Mais la question qu’il aurait dû se poser avant de conclure qu’il y avait pi codé dans ces dimensions, c’est pourquoi utiliser le rapport hauteur/largeur ? Qu’est ce qui justifie qu’il faille s’intéresser à ce rapport plutôt qu’à un autre ? Diviser, de manière totalement arbitraire, une mesure approximative par une autre mesure approximative pour obtenir une approximation de pi, n’a pas vraiment de sens. Vu le nombre d’occurrences possibles dans un bâtiment de cette taille, tomber sur (à peu près) pi peut très bien se justifier par le hasard. Si ce rapport donnait pi dans plusieurs autres églises, alors nous pourrions peut-être reconsidérer la chose, mais sur un seul cas...
A ce propos, je vous renvoie vers l’article d’Alain Guerreau que je cite plus haut, il parle dans sa conclusion des dangers des interprétations numérologiques.

Un des écarts que j’ai mesurés entre les colonnes de la croisée fait exactement 6,666m, doit-on en déduire que l’abbatiale a été construite par des moines satanistes qui écoutaient du Napalm Death en levant des poings cornus ?

Pour appuyer la théorie d’un mètre connu au moyen-âge, à 04:56 QL nous parle aussi de plusieurs portes faisant 1m pile de large. Il nous montre alors le plan de l’abbatiale, et y désigne deux portes, une fait bien 1m de large, à+/- 5mm, mais l’autre porte, qui n’est pas filmée, fait 1,015. On va sûrement me dire que je chipote... Je ne comprends pas bien en quoi tout ça prouverait que le mètre aurait été connu au XIème siècle.

Aujourd’hui, nous utilisons le mètre, pourtant on ne fait pas pour autant des ouvertures de 1m pile, https://porte.ooreka.fr/comprendre/porte-interieure-dimension-standard, ni des bâtiments avec des rapports qui donneraient Pi. Ou pie.

Est-ce que les bâtisseurs modernes utilisent une mesure mystérieuse correspondant à 2,04 en mètre ?

Si des « chercheurs de vérité » du futur mesuraient nos bâtiments, avec leur unité du futur, appelons-la « le genou » (parce que « coudée » !), imagineraient-ils que l’on utilisait déjà « le genou », parce qu’une porte fait pile un « genou » de large ?

4/ La croix des templiers - A partir de 09:30

Ici, mis à part le fait qu’il reparle d’une croisée de 22m par 7m, ce qui, nous l’avons vu plus haut, est totalement faux, Quentin Leplat affirme plusieurs choses : la croix sculptée en réserve sur la pierre funéraire (et non pas étalon) est une croix templiére, les Templiers existaient avant l’Ordre du Temple, et le mot « Templier » viendrait du fait qu’ils construisaient des temples...

Le symbole de la croix pattée n’est pas « copyrighté » par les Templiers.
Dans la publication de Jacques Bousquet, « La tombe présumée d’Odolric à Conques et le motif de la croix cantonnée de boutons », Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, t. 22, 1991 p.129, on apprend que ce motif est présent dès les premiers âges de l’art byzantin, ainsi que dans l’art paléochrétien. « C’est ainsi que dès les années 179-80, sur une stèle d’Asie mineure, on voit un défunt tenir à la main droite un petit cercle divisé par une croix ». L’auteur parle aussi de nombreuse gravures, aux V-VIèmes siècles, sur des basiliques syriennes, comportant des croix aux bras devenus triangulaires, inscrites dans des cercles et cantonnées de petits symboles. Ce motif a donc évolué avec le christianisme au fil des siècles, et on en trouve dans nombre d’édifices religieux, et ce sur deux millénaires.

Pour savoir à quelle époque appartiennent la pierre et sa croix sculptée, il faut se plonger dans l’histoire de son église. On peut lire dans un article de Marcel Deyres, « La construction de l’Abbatiale Sainte Foy de Conques », Bulletin Monumental, 1965, n°1, p 7-23, qu’une église carolingienne s’élevait à l’emplacement actuel de l’abbatiale. Les auteurs la nomment Conques 1. Au XIème siècle, un afflux toujours plus grand de pèlerins rendit nécessaire la construction d’une plus grande église, et donc la destruction de la basilique carolingienne, ce sera donc Conques 2. Le chantier fut apparemment mené par l’abbé Odolric, sous le règne d’Henri 1er, entre 1041 et 1065.

Pour Jacques Bousquet, notre pierre funéraire pourrait être celle d’Odolric, simple hypothèse mais étayée par des données qui nous permettent aussi de dater notre pierre, ou du moins l’enfeu auquel elle appartient (veuillez me pardonner l’effet visuel donné par les photos du livre) :

Jacques Bousquet, "La tombe présumée d’Odolric à Conques et le motif de la croix cantonnée de boutons", Les Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, t. 22, 1991 p.129

D’après cet auteur, la dalle sculptée daterait de la moitié du XIème. Or, pour en revenir aux Templiers, l’Ordre du Temple a été créé en 1125, soit 75 ans plus tard. Le premier retour de croisade de Hugues De Payns, fondateur de l’Ordre, date de 1105, et la première croisade de 1095, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Temple, soit juste après l’élévation de Conques 2 et de notre enfeu (et donc la mort d’Odolric).
De plus, la croix pattée rouge devint un insigne templier bien plus tard, sous la maîtrise de Robert de Craon, en 1139.

La croix pattée, cantonnée ou pas, est un symbole de l’iconographie chrétienne, il est donc normal que les Templiers en fassent leur insigne. Mais ce n’est sûrement pas l’Ordre du Temple qui influença cette gravure.

Pour finir, le mot « Templiers » ne vient pas du fait que c’étaient des constructeurs de temples... Pourtant, une rapide recherche Wikipédia aurait évité à Quentin Leplat de sortir une fausse information : « Le roi Baudouin II leur octroya une partie de son palais de Jérusalem qui correspond aujourd’hui à la Mosquée al-Aqsa mais qui était appelée — à tort — à l’époque « temple de Salomon » car étant selon la tradition juive située à l’emplacement du Temple de Salomon. C’est ce « temple de Salomon » dans lequel ils installèrent leurs quartiers (notamment les anciennes écuries du Temple) qui donna par la suite le nom de Templiers ou de chevaliers du Temple. »

Conclusion

Je ne parlerai pas ici de la partie de la vidéo de QL où il est question de la création du mètre, car cela nécessiterait un article entier.

Je tiens aussi à dire que je n’ai aucune qualification en tant qu’archéologue ou historien, je m’intéresse juste au sujet, au même titre que Quentin Leplat. Mais à la différence de ce « chercheur de vérité », je me suis dit qu’il valait mieux que je demande à des personnes compétentes, qui m’ont dirigé vers des ouvrages de référence, et des auteur(e)s dont c’est le métier. Leurs connaissances acquises au fil d’années de travail sur le sujet et leurs enquêtes minutieuses permettent des réponses étayées et les plus justes possible. La publication de leurs travaux leur permet d’être examinés par leurs pairs, et évite les affirmations infondées. Mais d’autres préfèrent les romans, confirmant leurs croyances plutôt que de les confronter.