Nous avons choisi ce titre en hommage à un autre article sur ce site mais nous aurions pu également l’appeler Dominique Jongbloed, le mensonge comme source de jouissance, tant cet homme prend un malin plaisir à inventer tout et n’importe quoi pour se glorifier. C’est pour cela que cet article a pour but de confronter la version de Dominique Jongbloed aux versions des autres participants de l’EPR4 (European Pyramid Research). Il s’agit d’un voyage touristique que le susnommé a tenté de faire passer pour une expédition.
Le Jongbloedisme étant une nébuleuse complexe et instable, il semble nécessaire de rappeler quelques anecdotes en revenant sur les facéties de ce personnage digne de la 7ème compagnie. Ceci afin que les nouveaux qui viendraient à faire sa connaissance puissent connaître le best-of des running gags à son sujet et surtout, afin de rappeler que les mensonges présents ressemblent étrangement à ceux du passé. L’histoire se répète lorsque l’on n’apprend rien de ses erreurs, Dominique.
Un homme, une idéologie
Dans le petit monde de la pseudo archéologie, il est parfois difficile de se faire un nom tant il n’est pas aisé de mentir tout en paraissant crédible. De plus, il faut aussi trouver un domaine qui plaise à une petite communauté. Nous allons vous résumer la dernière tribulation de celui que l’on nomme pudiquement : « l’explorateur en chausson ».
Perdez tout espoir de suite, cet homme n’a aucun charisme, aucune classe et son seul talent c’est sa gouaille (sa grande gueule si vous préférez). À défaut d’avoir une reconnaissance par ses pairs de la pseudo archéologie, il tente d’y rentrer aux forceps avec comme point de départ le postulat suivant :
Une civilisation dite antédiluvienne à la technologie plus avancée précédant la nôtre aurait existé. Exit la préhistoire, exit Darwin, nous sommes le fruit de ce qui reste de cette civilisation dont le mythe de l’Atlantide est la source d’inspiration. Une sorte d’Eden, de paradis perdu, dont Dominique tente depuis plus de « 40 ans de baroud » d’apporter la preuve, sans jamais rien avoir trouvé ! Normal puisque ses recherches sont le fruit de son imagination fertile et ses découvertes, des mensonges plus gros les uns que les autres. Oui car notre héros, vous allez le voir, a le sens de la démesure !
Tout a commencé il y a environ 25 ans, lorsque cet homme s’est créé un personnage d’aventurier ayant fait 2 fois et demi le tour du monde ; sollicité par de grands mécènes pour mener à bien des explorations d’envergure. La prochaine à venir serait l’exploration de différents déserts afin de trouver de nouveaux gisements de pétrole pour le compte d’un grand groupe pétrolier ! Rien que ça !
Nous venons d’apprendre une nouvelle fois que nous n’en saurons jamais rien car, lorsque les mensonges deviennent trop gros, ces expéditions imaginaires passent en mode secret ! Il nous a déjà fait le coup pour Shambala au Tibet !
À ses heures perdues, il fut également dans l’aéronavale (si si, il a fait l’armée !), dirigeant d’entreprises imaginaires (une véritable holding selon ses dires, qu’il renomme régulièrement mais toujours avec la forme juridique d’une association qu’il vend, rachète, fusionne régulièrement. Nous appelons cela LE DODOPOLY !)
Pour information, l’argent amassé auprès de l’équipe de l’EPR s’est fait sur le compte de son association rebaptisée depuis quelques mois La médiathèque des 2 Univers. Autrement dit, il a utilisé une association qui n’avait pas les statuts pour organiser un voyage, vu que ce n’est pas sa vocation. Il n’avait donc pas les assurances nécessaires et a fait de la concurrence déloyale aux professionnels du secteur, en plus de blanchir de l’argent puisque cette association est à but non lucratif, et nous aimerions bien que Dominique organise une réunion pour présenter les comptes comme la loi l’exige….
Quand il n’est pas impresario des stars du spectacle il aime se faire prendre en photo avec des gens connus. Ce ne sont là que quelques-unes des casquettes du Toulonnais dont le CV ferait pâlir celui de Jacques Grimault !
Un autre chercheur de la pseudo archéologie, Thierry Jamin, qui appelle notre héros « Dominique Jongleur », a dit d’ailleurs plusieurs fois que c’était un mythomane qui aurait tenté de lui faire croire qu’il était à la tête d’un projet de construction d’un dirigeable géant à la technologie révolutionnaire.
Il faut préciser que notre héros prétend avoir découvert Païtiti sans jamais avoir mené la moindre recherche sur le terrain et ça, ce n’est pas du goût de Thierry Jamin qui vit au Pérou depuis 25 ans et qui est toujours brocouille !
Sa mythomanie est également confirmée par Jacques Grimault, lui-même spécialiste en la matière. On était alors au firmament de la carrière de son personnage, juste avant que Bob (de BTLV) le vire, trouvant qu’il avait une trop grande gouaille, que ses vantardises étaient préjudiciables pour le business, et qu’il le remercie en lui préférant Patrice Marty !
Heureusement pour nous, ils ont fini par s’exprimer toute leur tendresse respective à travers différentes vidéos. Dominique ne manquant jamais l’occasion lors de ses lives d’enfoncer Jacques Grimault dans la tourmente judiciaire pour diffamation publique et escroquerie.
Cette vie d’aventurier que Jongbloed s’est inventée a pour but de vendre ses romans de fictions à partir d’une histoire cousue de fil blanc façon storytelling :
Un informateur secret lui aurait envoyé un mail pour lui dire de se rendre à une enchère en Angleterre. Ceci dans le but d’y acheter les carnets secrets du major Andrew Weasley, un explorateur du début du 20ème siècle. Malgré une expédition d’envergure au fin fond de l’Himalaya, afin de retrouver la mythique cité de Shambala, nous n’avons jamais trouvé trace de cette histoire.
À partir de cette intrigue de départ, Dominique Jongbloed aurait traduit les carnets de l’« anglais ancien » en français pour en recueillir les informations utiles afin de :
– Vendre ses romans de fiction qui contiendraient des informations issues des carnets de Weasley
– Rechercher à son tour la mythique cité de Shambala grâce à une base secrète en Ardèche dans laquelle une équipe de scientifiques, payés par un riche mécène, a mis au point un drone révolutionnaire capable d’embarquer 6 personnes plus les bagages et de se déplacer dans le ciel grâce à cette technologie qui ferait baver d’envie tout gouvernement !
Petite remarque concernant ce dernier point : Pensez-vous vraiment que le gouvernement français et les militaires laisseraient une base secrète mener des expériences librement sur son sol ? À moins que Dominique soit à la solde du Nouvel Ordre Mondial qu’il prétend pourtant combattre…Une sorte d’agent double ? Il ne nous l’a pas encore faite celle-là !
Ces informations avaient pour but de vous présenter le personnage, son idéologie erronée et ses intentions. Nous allons maintenant aborder le sujet que certains attendent fébrilement depuis 7 ans : une nouvelle « expédition » de Dominique !
Rétrospective des différents EPR
Dominique Jongbloed se targue d’avoir mené des dizaines d’expéditions à travers le monde sans jamais nous rapporter une photo ou nous montrer son passeport comme preuve de sa bonne foi. Au vu des mensonges déjà dénoncés, vous comprendrez que sa parole ne vaut pas un pet de lapin ! (ça c’est cadeau !).
Ses seules expéditions, nommées EPR (European Pyramid Research) sont des voyages touristiques en Bosnie sur le site de Visoko afin d’étudier ces prétendues pyramides européennes vestiges d’une civilisation antédiluvienne comme il aimerait nous le faire croire.
En 2013, notre explorateur a rassemblé une petite équipe afin de vérifier une hypothèse qui agitait le monde de la pseudo archéologie depuis 2005 : la présence d’une possible pyramide au cœur de l’Europe, en Bosnie à Visoko. Il aurait pu s’épargner le voyage car 8 ans après la « découverte », quelques recherches sur le net lui auraient permis d’apprendre qu’il s’agit en réalité de formations naturelles et non une quelconque trace d’une cité antédiluvienne. Ainsi, il aurait évité d’embarquer des gens dans une mystification pseudo archéologique et accessoirement, de passer pour un idiot auprès de ses équipes successives mais également de tout le monde sur place.
Ayant suscité un petit engouement relayé par BTLV, l’année suivante s’en est suivi l’EPR2.
Les choses ont commencé à mal tourner à cette époque pour notre organisateur de voyages : certains membres lui ont reproché son manque d’organisation (par exemple, aucune étape intermédiaire avant d’arriver sur le site si bien qu’ils ont dû dormir sur une aire de repos italienne avant de se faire dégager par les carabinieri une heure après ! Une expédition à la dure, avec son duvet et son oreiller !).
D’autres anecdotes tout aussi pathétiques nous ont été rapportées tout au long du séjour comme la fois où un membre pensait avoir trouvé une ouverture (nous reviendrons sur ce point après). Je vous laisse découvrir la réaction de Dominique avec cet extrait du journal d’un des participants de l’EPR2. (Voir le récit complet ici)
N’oublions pas ce jeune naïf qui s’est rendu sur place : après l’avoir fièrement présenté lors d’un live, Dominique l’a ensuite traité de bon à rien !
En résumé l’EPR1, 2 et la tentative de Thomas ont comme point commun qu’à chaque fois, il y a eu des problèmes relationnels et qu’à chaque fois, notre aventurier s’est défaussé faisant porter la responsabilité de l’échec sur son équipe, les traitant d’incompétents au passage. Au bout de trois fois, on est en droit de penser que ce n’est peut-être plus une coïncidence, étonnant non… ?
Entre temps, il y a eu l’EPR3 en avril 2019, l’expédition maudite : Dominique devait se rendre sur le site de Visoko rencontrer l’UNESCO pour finaliser le dossier de reconnaissance comme patrimoine de l’humanité. Nous n’avons jamais eu aucune photo et pour cause :
Ayant pris sa voiture personnelle sans roue de secours, notre explorateur se trouva fort dépourvu lorsque la crevaison fut venue ! À cela, s’ajouta un lumbago. Il aurait ensuite décidé de prendre un avion pour mener à bien sa mission mais sans aucun doute, tout cela n’était qu’excuse et fanfaronnade pour une simple et bonne raison : seuls les États sont habilités à constituer un dossier auprès de l’UNESCO pour faire reconnaître un site historique. Alors expédition et rdv, il n’y a rien eu !
Concernant l’EPR4 que nous allons développer par la suite, voici ce qu’il publie à son retour :
Ces anecdotes sont là pour introduire le côté burlesque du personnage, ubuesque de son comportement car cette fois-ci, nous avons pu mener une véritable d’enquête auprès de la majorité des membres de l’équipe de l’EPR 2022, tous exceptée sa femme, et recueillir des informations précieuses sur ce qu’il s’est vraiment passé durant le séjour ! Nous allons ainsi pouvoir les comparer par rapport aux affirmations de Dominique Jongbloed. J’espère que vous aimez les séries Z car l’action ne sera pas au rdv ! Mais la vraie vérité vous sera dévoilée et elle est particulièrement pathétique au regard des compétences réelles du Toulonnais de la rue Coulmier.
L’EPR4 : la mission
L’objectif est de vérifier la véracité des « points de Fagioli ». Pour vous la faire courte, un illuminé radiesthésiste, ancien copain de l’aventurier, aurait repéré des points spéciaux à l’aide de son pendule moderne.
Pour ne pas dénaturer le projet, voici comment il est énoncé par Jongbloed lui-même : « … Albert aurait localisé une zone souterraine sous la singularité appelée "Pyramide du Dragon".
Il aurait localisé deux salle souterraines reliée par un tunnel sous la "Pyramide de la Lune", avec un tunnel qui relierait la "pyramide de la Lune" à la "Pyramide du Soleil".
Concernant cette dernière, il a localisé deux salles au sein de la "pyramide du Soleil" et deux salles extérieures à celle-ci. Ainsi qu’un accès à ces salles.
Il a décelé trois salles souterraines à hauteur de Gornje Mostre (ndlr : un site proche de Visoko), site toujours inexploré à ce jour. Cela pourrait constitué un temple qui aurait été entièrement enterré, un peu à la manière de Gobekli Tepe. ».
(Nous avons laissé le texte tel quel sans corriger les fautes de celui qui, à ses heures perdues, donne des cours de français sur le site de kelprof pour seulement 18 euros de l’heure !).
Notons que c’est une chance extraordinaire qu’a notre aventurier en culotte courte, car attendre 8 ans pour revenir sur site c’est prendre le risque de se faire souffler ces découvertes majeures, couronnement de sa carrière débutante ! À moins bien sûr qu’il sache pertinemment que ce ne sont que des balivernes et qu’il s’en serve comme prétexte pour y retourner…
La composition de l’équipe
Comme l’a dit et répété notre chef d’expédition, la composition de l’équipe est primordiale avant toute aventure et il faut une sélection drastique pour écarter les branches mortes, les touristes fumeurs de pétards (nom donné par Dominique à quelques-uns des membres de l’EPR1) et tous ceux qui n’ont pas la condition physique ni le mental (il aurait dû s’écarter lui-même mais je devance un peu la suite !).
En réalité, sont retenus ceux qui acceptent de payer le voyage de 1723 euros hôtel et repas compris et suivant ces critères, nous avons :
– Valérian, un jeune homme qui avait été impressionné dans son enfance par les histoires à travers le monde de Jongbloed lors d’une conférence. Pourtant, au sortir de cette conférence, son père lui avait dit quelque chose comme : « tu sais, il est un peu trop gros (sûrement l’époque où il avoisinait les 120/130 kgs), pour que toutes ces aventures soient vraies ! ».
Mais que valent les paroles d’un père sur un enfant de 5 ans face à celui qui se prend pour Indiana Jones dès qu’il sort chercher ses clopes au Balto… ?
– Lucas, un jeune homme de 22 ans, à l’enfance difficile et fragile sur le plan psychologique au point que ses propos sont parfois incohérents. Il nous a livré beaucoup de vidéos et de podcasts pour nous narrer les aventures de son idole. Il idéalise Jongbloed surtout depuis que celui-ci lui a promis monts et merveilles comme en faire un aventurier et l’incorporer dans ses prochaines expéditions ! Nous espérons qu’il saura se montrer patient car avant la prochaine expédition, la cale sèche risque d’être un peu longue !
À noter que son histoire ressemble étrangement à celle d’une jeune Canadienne qui s’apprêtait à déménager en France sur la foi d’une promesse d’embauche de Dominique Jongbloed, voir ici...
– Patrice, ami depuis 5 ans de Dominique, intéressé par les voyages et Païtiti et passablement amusé par les exagérations de Jongbloed. Comme vous allez voir, cette relation va se dégrader rapidement au contact de Dominique…
– Dominique et sa femme, Valérie, qui par amour, ferme les yeux sur la réalité du quotidien et cautionne ses mensonges.
À ce stade du récit, je préfère avertir le lecteur : les valeurs antédiluviennes FHPP (Force, Honneur, Paix et Prospérité) que prône notre apprenti aventurier seront saccagées par celui-ci dans le reste du récit. En effet, la fraternité, la solidarité si chères aux vrais aventuriers, seront bafouées à plusieurs reprises par une seule et même personne : Dominique Jongbloed, qui descend Patrice et Valérian à plusieurs reprises, faisant porter sur leurs épaules le poids de son incompétence. N’hésitant pas à salir leur réputation pour tenter de sauver son « honneur » De l’autre côté, aucune insulte, aucun dénigrement, aucun mensonge n’ont été proférés. Ils s’en sont tenus aux faits.
L’équipement
Pour l’occasion, Dominique a ressorti tous ses jouets… euh… tout son équipement constitué au fil des ans et qui prenait la poussière depuis des années, encombrant les placards du modeste appartement qu’il partage avec sa chère et tendre.
Un explorateur digne de ce nom, se doit de posséder tout un tas de gadgets censés lui permettre de faire de l’esbrouffe et d’épater la galerie ! Nous avons un télémètre pour mesurer les distances entre les points de Fagioli, le compteur d’ions négatifs, un compteur Geiger, un détecteur d’ondes ultrason (pour repérer les chauves-souris sûrement !).
À cela, s’ajoute du matériel pour filmer, caméra plan large, trépieds, deux drones, appareil photo.
!
Le fin du fin est le transport d’une véritable sono avec deux enceintes avec trépieds aussi, une table de mixage, un ampli de 600 watts, un câble un micro, « un vidéo projecteur relié à l’ordinateur par un câble HDMI » et un écran souple… David Guetta n’a qu’à bien se tenir, il aurait pu faire danser tout Visoko ! Tout cela, des fois que les autochtones gestionnaires du site, pourtant habitués à organiser des conférences, n’aient pas le matos nécessaire !
Sûrement qu’il se voyait déjà en haut de l’affiche…
Même si certains objets sont un peu datés au niveau des performances tandis que les autres sont franchement des bullshitomètres, soyons magnanimes et reconnaissons que niveau matos, Dodo avait sorti l’artillerie lourde… enfin quand je dis sorti… bref, nous verrons cela un peu plus tard !
Notons également que Jongbloed a retenu les leçons de ses erreurs passées et nous honore de cette magnifique publication qui montre à l’évidence qu’il a bien entendu le message. L’excuse de la roue de secours étant devenue un running gag dans notre communauté.
Et devinez quoi… ?
Quand je vous disais que c’était un running gag !