Original en italien : http://eclisseforum.wordpress.com/2012/11/26/piramidi-in-bosnia-linchiesta-di-eclisseforum-it-i-punti-salienti-la-voce-delle-piramidi/
Parmi tous les évènements incroyables qui se produisent autour de ces collines, l’un surtout a eu un énorme retentissement.
Il semble que plusieurs équipes de « chercheurs experts multidisciplinaires » aient enregistré des ultrasons et radiations électromagnétiques émergeant du sommet de la colline renommée Pyramide du Soleil, ce qui serait le signe que quelque chose fonctionne à l’intérieur de la grande pyramide du Soleil.
Juste pour s’en faire une idée, nous invitons le lecteur à lire ces articles :
Abbiamo registrato la voce delle piramide del sole ! (Nous avons enregistré la voix de la pyramide du soleil !)
Risultati preliminari nella ricerca dell’emissione di onde sonore nelle strutture megalitiche presenti nella Valle di Visoko (Bosnia e Erzegovina) (Résultats préliminaires des recherches sur les émissions d’ondes sonores dans les structures mégalithiques présentes dans la Vallée de Visoko – Bosnie et Herzégovine)
ENERGETIC RADIATION FROM THE BOSNIAN PYRAMIDS (Radiation énergétique des pyramides de Bosnie)
Et surtout celui-ci :
Concrètement, il est affirmé que de la cime de la pyramide émerge un faisceau d’ultrasons, d’un diamètre d’environ 15 mètres, qui se disperserait dans l’espace selon une forme de cône inversé.
Aux premiers enregistrements, obtenus avec des instruments peu sophistiqués, s’en sont ajoutés d’autres, obtenus cette fois grâce à des appareils plus précis, et qui ont, d’après les chercheurs, confirmé les premiers résultats.
Ces sons, retravaillés, ont été publiés sur divers sites web, à des fins assez éloignées de la recherche scientifique, confinant plutôt à l’extravagance et au sensationnalisme. Par la suite, conséquence d’une affaire dont nous parlerons brièvement, la plupart de ces fichiers ont été supprimés. Nous en avons bien évidemment des copies, mais ne pouvons les publier, aussi nous vous invitons à faire votre propre recherche sur le web avec des mots-clés du type « voice of the bosnian pyramids » afin de trouver quelques restes de ces fichiers son encore disponibles.
Les enregistrements originaux, non retravaillés et non modifiés, n’ont pas encore été mis à la disposition de la communauté scientifique, et nous ne savons pas quand ils le seront. La raison « officielle » en est la crainte que quelqu’un puisse voler cette recherche, même si le SBRG et d’autres ont des années d’avance sur ce sujet. Certains doutent de cette raison, et se demandent s’il ne s’agirait pas plutôt de la crainte qu’une analyse des fichiers originaux, non traités, ne donne des résultats différents de ceux annoncés par les auteurs.
Des doutes sérieux ont également été émis sur l’adéquation entre le type de recherche conduit et les instruments utilisés pour les enregistrements, ainsi que sur la qualification des opérateurs.
Par exemple, Debertolis n’a aucune formation professionnelle dans le domaine de la physique des ondes ou des techniques d’enregistrement, à l’exception de ce qui en est étudié, de façon très limitée, dans le cours d’Odontologie. Le technicien du son qui collabore avec le SBRG n’a pas été très clair sur ses compétences et son expérience sur le sujet. Les premiers fichiers ont été élaborés à l’aide de logiciels commerciaux gratuits comme Audacity. Quelques uns des microphones utilisés, de type HYDROPHONES, sont de basse qualité, et il n’y a pas d’informations claires, en dehors de déclarations peu convaincantes des protagonistes eux-mêmes, sur le blindage des câbles utilisés pour les enregistrements. En effet des câbles non blindés peuvent introduire des perturbations dans les enregistrements du fait qu’ils se comportent comme des antennes et risquent de capter un signal extérieur au site d’enregistrement. Le protocole suivi par les chercheurs n’est pas clair, et, à notre connaissance, n’a pas été publié de façon à permettre de le vérifier et de le reproduire en obtenant les mêmes résultats.
Les explications proposées pour ce phénomène sont assez vagues : certains soutiennent qu’il s’agit d’un signal émanant d’une machinerie en sommeil, en attente de réactivation ; d’autres pensent qu’il s’agit d’une balise radio, ou d’une communication codée non encore déchiffrée.
Debertolis, un des principaux investigateurs de ces rayonnements, a récemment confirmé que :
« Il s’agit d’une découverte des plus surprenantes, mais qui confirme la nature artificielle des rayonnements ultrasoniques.
Il existe un pic d’ultrasons aux environs de 28 000 Hz, déjà évoqué précédemment, mais ce n’est pas tout.
Il y a en tout cinq pics de fréquences, deux au-dessus et deux en dessous des 28 000 Hz. Chacun d’eux est situé à un intervalle parfait de l’autre, environ 9444-9456 Hz au-dessus ou en dessous.
Il est impossible qu’il s’agisse d’un phénomène naturel, car il s’agit d’un rayonnement ultrasonique continu et aux caractéristiques particulières.
Tous les enregistrements examinés jusqu’ici présentent les mêmes caractéristiques. C’est la preuve qu’il y a quelque chose en état de fonctionner, et qui fonctionne actuellement, à l’intérieur de la pyramide.
Nous ne savons pas s’il existe d’autres fréquences supérieures à celles qui ont été relevées, à des intervalles de 9444-9456 Hz, car nous avons atteint les limites de nos instruments actuels. »
D’autres encore ont déclaré que les ultrasons pourraient être le résultat du passage d’ondes électromagnétiques au travers de couches de quartz, ou de flux d’eau traversant des couches de fer, mais là aussi, comme dans le cas des déclarations de Debertolis ci-dessus, il s’agit de conclusions hâtives et ne reposant que sur des convictions ou désirs personnels.
Nous attendons la publication du travail complet du groupe SBRG sur ces sons, avec les analyses effectuées par un technicien du son finlandais sur les enregistrements effectués en mars 2012.
Un événement important, mieux encore que les autres, éclaire les méthodes de travail des personnages qui gravitent autour de notre affaire.
Au mois d’avril 2012 une expérience a été effectuée sur la pyramide du soleil, dont le but est merveilleusement résumé par le Dr Debertolis :
« Selon l’opinion de Slobodan et Davor, qui sont les deux physiciens croates avec lesquels nous avons un échange continu d’informations, et qui participent à notre groupe, la Pyramide du Soleil se comporte comme une énorme machine de Tesla, et ils sont à la recherche de sa fréquence d’excitation. Ceci est basé sur leurs ultimes relevés électromagnétiques à la surface et sur le sommet.
Ils ont l’intention d’émettre des ondes électromagnétiques vers l’intérieur de la colline avec un appareil qu’ils construisent ensemble (c’est de la science-fiction !). La fréquence sera détectée automatiquement par la machine dès qu’il y aura une réponse adéquate à une fréquence particulière.
[…]
Ils pensent que se cache à l’intérieur de la colline une technologie très ancienne, mais aussi très sophistiquée. Et donc ils veulent vérifier. »
Voici un article qui explique comment ils avaient l’intention de mener l’expérience :
Nuovo esperimento sulla Piramide del Sole per lo studio delle emissioni elettromagnetiche ed ultrasoniche (Nouvelle expérience sur la Pyramide du Soleil pour l’étude des émissions électromagnétiques et ultrasoniques)
Et voici les suites de l’expérience :
Concluso l’esperimento di Aprile 2012 sul fascio di ultrasuoni ed onde elettromagnetiche dall’apice della Piramide del Sole (Fin de l’expérience d’avril 2012 sur les faisceaux d’ultrasons et d’ondes électromagnétiques au sommet de la Pyramide du Soleil)
Nous attirons l’attention du lecteur sur une phrase issue du premier lien :
« Mathématiquement, la vitesse de la lumière / des ondes électromagnétiques, et la vitesse du son / des vibrations mécaniques sont des constantes quel que soit le milieu. »
N’importe qui ayant quelques bases en physique se rendra compte de la stupidité de ce qui est écrit ci-dessus (voir ici et ici). Nous nous étonnons que deux physiciens aient pu écrire une telle stupidité, et que des dizaines de chercheurs et de professeurs d’université ne l’aient pas signalée. Si cela faisait partie des prémisses de l’expérience, et des hypothèses utilisées pour la définir, l’expérience même en est automatiquement invalidée.
Nous aurions également quelques questions à adresser à qui voudra répondre :
1. Jusqu’à quelle distance les ultrasons peuvent-ils pénétrer la roche ?
2. Et les ondes radio très basse fréquence (VLF) ?
3. Comment a-t-il été possible d’exclure toute forme de perturbation extérieure de vos mesures ? Depuis la circulation et les usines jusqu’aux transmissions EM ordinaires ?
Pour conclure, la cerise sur le gâteau est ce rapport informel qu’un des archéologues ayant participé à l’expérience a publié sur un forum de notre connaissance : lien
Etranges lumières, étranges satellites, étranges hélicoptères, étranges maux de tête... en somme, il paraît clair que l’idée selon laquelle il y a la présence de quelque chose d’extraterrestre – ou, du moins, de mystérieux – dans cette région, provient directement des protagonistes de l’affaire, protagonistes qui ne manquent certainement pas de la capacité ni du désir de voir des choses étranges et de les relier entre elles.
Ce que nous avons ici ce sont des professionnels d’un domaine déterminé, qui se sont autoproclamés experts dans d’autres domaines, disposant des connaissances acquises dans leur spécialité mais faisant inévitablement preuve de lacunes. Nous avons ainsi un professeur d’Odontologie qui détecte des fréquences ultrasoniques comparables à celles émises par les équipements de détartrage utilisés en dentisterie, des physiciens qui ne connaissent pas la vitesse du son, des instruments utilisés en dehors du domaine pour lequel ils ont été conçus (et on ne sait pas s’ils ont été utilisés avec tous les dispositifs appropriés ou non), et des enregistrements retravaillés à un niveau inimaginable. Je me serais attendu à trouver seulement des tracés d’oscilloscopes ou d’instruments similaires ; si ce que je veux mesurer sont des ultrasons, je ne vais sûrement pas en modifier la fréquence, la vélocité etc. pour les rendre audibles. Si c’est à des fins de recherche, non seulement cela ne sert à rien, mais cela n’a aucun sens. Cela ne peut être utile qu’à des fins de propagande, parce qu’entendre la voix de la pyramide, plutôt que de se contenter du « graphique de la pyramide », c’est évidemment beaucoup plus excitant pour le public qui boit du petit lait ; mais ce qu’on entend alors est quelque chose de très différent de ce qui existe en réalité – si du moins il y a réellement quoi que ce soit à écouter.
Depuis que nous avons commencé cette série d’articles, nous en sommes toujours à nous demander ce qu’il y a de réel et de documenté dans tout ce qui tourne autour de ces « pyramides ».
Ce faisant nous avons cependant rencontré de nombreuses difficultés, liées au halo de « mystère » et de « sensationnalisme » qui entoure toute l’affaire, et au fait que la majeure partie des informations qui circulent ont été publiées presque exclusivement pour faire sensation, ce qui détourne souvent l’attention du nœud de l’affaire.
Nous tenons à souligner que, bien que nous ayons cherché des références valides qui pourraient appuyer toute l’affaire liée aux signaux ultrasoniques et électromagnétiques, nous n’avons pas réussi à trouver quoi que ce soit d’objectif et indéniable. N’étant pas particulièrement experts dans ce domaine, nous avons cherché des informations « de première main » et scientifiquement valides parmi les quantités de déclarations faites par les protagonistes de cette affaire. Durant cette recherche, nous nous sommes retrouvés inondés de matériel, mais constitué principalement de demi-mots, de présentations fragmentaires, de courts articles de blog, et pas grand chose d’autre. Malheureusement nous sommes habitués à analyser des travaux complets et bien structurés, comme peuvent l’être des articles publiés dans une revue spécialisée ; aussi nous trouvons-nous ici dans la position difficile de devoir travailler avec des informations fragmentaires et mal étayées, de plus dans un contexte d’hostilité proprement incroyable. N’importe quel chercheur sérieux, assuré de son propre travail, n’aurait aucune difficulté à répondre aux questions qui lui sont posées, ni à fournir tout le matériel nécessaire à la vérification de ce travail. Dans cette affaire, au contraire, non seulement les fichiers originaux et les informations utiles à une recherche sérieuse ne sont pas fournis, mais les questions sont évitées comme la peste et on cherche même à empêcher toute discussion.
Quiconque a déjà participé à un travail expérimental de niveau universitaire sait qu’une description détaillée du protocole expérimental utilisé, et une description très précise des procédures méthodologiques, représentent une part essentielle de la documentation à fournir, car c’est ce qui permet à d’autres de vérifier immédiatement s’il y a des lacunes, des sources d’erreur possibles, ou, si le protocole paraît correct, de pouvoir répéter les mesures, selon les exigences de la méthode scientifique. Malheureusement ce type de documentation manque dans le cas qui nous occupe. Si nous voulions reproduire les mesures du groupe SBRG, nous nous trouverions sérieusement en difficulté : nous ne connaissons pas le détail des instruments utilisés, ni comment ils ont été utilisés ; nous ne savons pas comment les mesures ont été calibrées ni quel est le protocole d’enregistrement ; nous ne connaissons pas les méthodes de traitement des données ; et nous n’aurions pas les données nécessaires pour pouvoir comparer avec nos résultats.
Au bout du compte, nous n’avons rien de scientifique sur quoi travailler.
Comme d’habitude ne reste que la soif de gloriole et de sensationnalisme gratuit, qui se traduit par la volonté d’impliquer émotionnellement le public, à travers des pyramides inexistantes, des voix supposément extraterrestres et des machines enterrées depuis des milliers d’années. Cette implication émotionnelle conduit souvent à négliger les faits et à étouffer l’esprit critique, facilitant la dissémination de nouvelles manquant de bases solides, ou l’acquisition d’une popularité facile.
Tout ceci nous amène à conclure que, même en se donnant la peine de chercher des preuves d’un travail sérieux et scientifiquement valide confortant les thèses d’Osmanagic, Debertolis et compagnie, il n’y a pour le moment aucun élément qui puisse garantir, de manière tout à fait objective, qu’il y ait réellement un phénomène étrange sous la colline dite « pyramide du soleil ». Il est également évident, d’après certaines déclarations des protagonistes eux-mêmes, que donner du crédit à certaines théories est « censé » être un acte de foi plutôt que le résultat de l’évidence apportée par les faits ; est emblématique en ce sens la réponse de Debertolis à la question : « Donc ce que tu dis c’est ’Ayez confiance dans le travail de Savolainen [le technicien du son du SBRG – ndlr]’ ? » :
« Oui, en effet il faut avoir confiance en Savolainen, d’autre part les graphiques sont clairs et ce n’est pas discutable. »
Nous ne savons pas ce que nous réserve le futur, ni s’il y a réellement ou non un phénomène étrange sous la colline dite « pyramide du soleil » ; mais ce qui est sûr, s’il y a quelque chose, c’est que la recherche scientifique devra être conduite de manière bien différente de ce qui se fait actuellement.
MISE A JOUR
Le physicien Slobodan Mizdrak a présenté les résultats de l’expérience d’avril 2012 évoquée plus haut.
Lire ici : lien
Ou encore : lien
Ci-dessous une vidéo de l’intervention du Dr Mizdrak à la conférence organisée en septembre par la fondation.
http://www.youtube.com/watch?v=b_hbxAFZln0&feature=player_embedded
Source à 2,44 km de profondeur, puissance de 10 kW, hypothétique plaque de métal, et : « Il semble que la forme pyramidale serve, plus ou moins comme la parabole d’une antenne parabolique, à concentrer le large faisceau d’ondes radio ».
Certains, qui enquêtent sur les ultrasons mais ne croient pas (ou ne croient plus) aux pyramides, estiment qu’il s’agit d’un signal émanant d’une machinerie artificielle, enterrée peut-être depuis des millénaires à des kilomètres de profondeur. D’autres, qui croient aux pyramides et enquêtent sur les ondes radio, pensent qu’il s’agit d’une parabole en argent (!) qui concentre quelque chose sur le sommet originel de la pyramide et vise peut-être les étoiles, ou agit comme une balise radio pour extraterrestres.
En conclusion : nous ne savons pas quelles méthodes de calcul ont été utilisées, nous ne savons pas si la vitesse du son a été considérée comme constante dans le sol, et, comme d’habitude, aucun résultat scientifique n’est mis à disposition.
Mise à jour du 5 mai 2013
Bien qu’il ne collabore plus avec la Fondation des Pyramides Bosniennes, il semble que Debertolis continue, d’une manière qui nous laisse perplexes, de s’occuper du problème de la « Voix de la Pyramide ».
Il dit dans une déclaration récente :
Je viens juste de revenir de ma dernière opération (secrète) à Visoko. Je pense réellement que ce sera la dernière. Nous sommes arrivés de nuit, avons fait les enregistrements dont nous avions besoin, et sommes repartis avant que quiconque s’aperçoive de notre présence.
Que dites-vous, M. le Professeur d’Odontologie Judiciaire : vous avez mené une recherche sans autorisation ?
Peut-être les enregistrements ont-ils été effectués de manière peu orthodoxe ? Pourquoi, si vous étiez en possession de tous les permis, droits et autorisation nécessaires, avoir effectué cette expédition « secrète » ?
Si le SBRG a un accès libre à la Bosnie et aux différents sites de fouilles, il n’y aucune raison de travailler en secret et de cacher sa présence. Par contre, si par hasard il y avait des difficultés avec les autorités bosniennes, ou si le SBRG n’avait pas l’autorisation de faire ce qu’il dit avoir fait, cela pourrait expliquer cette nécessité du secret ?
Par ailleurs, quelle confiance peut-on avoir dans des enregistrements faits à la va-vite, en se cachant de ceux qui pourraient refuser leur autorisation à ce travail ?
Ou bien est-il possible que ces déclarations ne soient que du battage, destiné à renforcer l’aura de mystère qui entoure le SBRG et à souligner pour les esprits simples votre posture d’opposant aux autorités et à la « Science Officielle » ?
Nous ne savons pas ce qu’a réellement fait Debertolis, ce qui est réel ou non, mais la simple logique peut nous aider - ainsi que le lecteur - à nous faire notre propre opinion et à répondre aux questions ci-dessus.
Il semble que ces enregistrements clandestins pourraient être utilisés par Debertolis pour un papier qu’il est en train d’écrire pour une conférence. Si c’était vraiment le cas, on en arriverait à un stade où nous nous sentirions tenus de porter le problème à la connaissance du comité concerné, qui en tirerait les conclusions appropriées.
Dernière curiosité : Le graphique, dans la capture d’écran suivante, montre des enregistrements apparemment faits par Debertolis au sommet de la Pyramide du Soleil, mais il n’y a aucune trace d’enregistrement d’ultrasons. Il serait intéressant de savoir si les ultrasons ont disparu, ou si l’équipement utilisé n’était pas en mesure de les détecter à ce moment ou dans ce contexte précis.
Mise à jour du 20 juin 2013
Une autre erreur à signaler dans cette histoire !
Nous avons récemment participé à une discussion - malheureusement pas toujours très sereine - avec le professeur Debertolis sur un forum américain.
Nous lui avons signalé un certain nombre d’inexactitudes, d’erreurs et d’omissions, y compris la bourde sensationnelle dans la phrase :
“Matematicamente, la velocità della luce / onde elettromagnetiche e la velocità del suono / vibrazioni meccaniche in qualsiasi ambiente sono costanti.”
("Mathématiquement, la vitesse de la lumière / des ondes électromagnétiques, et la vitesse du son / des vibrations mécaniques, sont des constantes quel que soit le milieu.")
Evidemment en difficulté, Debertolis a répondu en détournant ou en évitant les différentes questions - soit par manque de connaissances de base, soit parce qu’il était embarrassé, nous n’en savons rien.
Plus précisément, en réponse à la question du pourquoi avoir écrit quelque chose d’aussi stupide que la déclaration ci-dessus, il explique que les documents à destination du grand public ne sont pas écrit de la même façon que ceux destinés à la publication scientifique.
Le problème est que, quel que soit le public visé, une déclaration publique ne devrait pas être trompeuse ou mensongère.
Evidemment très en colère, Debertolis a refusé de poursuivre la discussion, mais, de façon surprenante, s’est attelé à la modification d’articles parfois vieux de plusieurs années, modifiant des phrases et des paragraphes pour en effacer les erreurs.
En particulier, la phrase sus-citée est maintenant devenue :
“Matematicamente, la velocità della luce / onde elettromagnetiche e la velocità del suono / vibrazioni meccaniche nello stesso sistema sono costanti.”
("Mathématiquement, la vitesse de la lumière / des ondes électromagnétiques, et la vitesse du son / des vibrations mécaniques, sont des constantes dans un même milieu.")
Phrase que vous pouvez trouver ici.
Les versions précédentes du document peuvent être trouvées ici et ici.
Mais il y a plus : on apprend qu’a été inventée une autre pyramide, le Mont Rtanj en Serbie.
Le SBRG veut y reproduire la même expérience qu’en Bosnie, et a produit des affiches où sont répétées exactement les mêmes erreurs.
Après notre intervention, Debertolis a modifié son blog, mais pas l’affiche PDF.
Comparer le paragraphe "Méthodologie expérimentale"
L’article contient cette phrase :
"Mathématiquement, la vitesse de la lumière / des ondes électromagnétiques, et la vitesse du son / des vibrations mécaniques, sont des constantes dans un même milieu."
Alors que l’affiche, de son côté, contient celle-ci :
"Mathématiquement, la vitesse de la lumière / des ondes électromagnétiques, et la vitesse du son / des vibrations mécaniques, sont des constantes quel que soit le milieu."
Le SBRG devrait faire un peu plus attention avant de publier ou de modifier leurs documents - d’autant plus qu’il n’y a pas la moindre mention pour informer le lecteur que le texte a été révisé.
Une approche sérieuse devrait être un prérequis pour quiconque fait - ou prétend faire - de la recherche.